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Loire-Atlantique : les huîtres et coquillages interdits à la vente après une intoxication alimentaire massive

Lors d’un repas organisé le 9 décembre par les sapeurs-pompiers de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée), une quarantaine de personnes ont été victimes d’une intoxication alimentaire collective. [Pexels / Cottonbro studio]

La préfecture de Loire-Atlantique a interdit la vente des huîtres et coquillages issus de la baie de Bourgneuf, à la suite d’une intoxication alimentaire ayant affecté environ quarante personnes vendredi.

Les repas de Noël compromis ? Les huîtres et coquillages provenant du nord de la baie de Bourgneuf ont été interdits à la vente par la préfecture de Loire-Atlantique ce vendredi 15 décembre, après l’intoxication alimentaire collective d’une quarantaine de personnes, d’après les informations de France Bleu Loire Océan

C’est à l’occasion d’un repas organisé le 9 décembre par les sapeurs-pompiers de Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée) qu’une quarantaine de personnes ont été malades. Parmi les victimes, «20 pompiers ont eu mal au ventre», a indiqué Matthieu Mairesse, le contrôleur général du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Vendée. Certaines personnes ont connu des douleurs si intenses que des examens médicaux ont été nécessaires à l'hôpital.

Les autorités sanitaires ont été alertées à la suite de l’incident et après une enquête de l'Agence régionale de santé (ARS) de Vendée, la contamination des huîtres et coquillages a été constatée.

Une décision contestée

Les commerçants mis en cause ont dû procéder au retrait des coquillages mis sur le marché à partir du 6 décembre, comme stipulé par un communiqué de la préfecture. La pêche des mollusques a également été interdite dans la zone couvrant notamment La Bernerie-en-Retz et Les Moutiers-en-Retz.

À quelques jours des fêtes de fin d’année, cette décision a provoqué la colère des ostréiculteurs concernés, qui ont exprimé leur indignation en déversant des huîtres devant les mairies de Pornic et des Moutiers samedi matin. 

«Les commandes sont passées, le personnel embauché... Maintenant il nous reste à remettre les huîtres dans l'eau et à racheter des produits provenant d'autres zones, sinon on a plus qu'à fermer la porte !», déplore l'un d'eux auprès de France Bleu Loire Océan.

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