Une collégienne de 12 ans a été placée en retenue ce mercredi 13 décembre après avoir menacé son enseignante du collège des Hautes-Ourmes, à Rennes (Ille-et-Vilaine).
Une mesure rarement appliquée en France. Auteure d’une attaque au couteau sur son enseignante d’anglais dans un collège de Rennes, ce mercredi 13 décembre, une collégienne de 12 ans a été placée en retenue, une mesure qui diffère de la garde à vue.
Selon les informations du site Service public.fr, le mesure de la retenue concerne uniquement les mineurs âgés de 10 à 13 ans, qui ne peuvent pas faire l’objet d’une garde à vue, contrairement aux mineurs âgés de plus de 13 ans.
Cette mesure de retenue ne peut être possible qu’en cas de délit ou de crime puni d’au moins de cinq ans de prison, tandis que la garde à vue d’un mineur est possible seulement si l’individu en question est soupçonné d’avois commis ou tenté de commettre un acte répréhensible d’une peine de prison.
Tout comme la retenue, la garde à vue d’un mineur n’est possible que si elle permet d’accomplir plusieurs objectifs, comme la garantie de la présentation du mineur incriminé devant la justice ou une possible concertation avec des complices.
Des mesures renouvelables selon les cas
La durée maximale de la retenue est toutefois deux fois plus courte que celle d’une garde à vue d’un mineur : elle ne peut pas durer plus de douze heures, contre vingt-quatre heures pour la garde à vue d’un mineur.
En revanche, les deux procédures peuvent être renouvelées à titre exceptionnel sur décision d’un magistrat pour une retenue, et s’il s’agit d’un délit ou d’un crime puni d’au moins de cinq ans de prison pour la garde à vue d’un mineur.
En ce qui concerne la fin des deux procédures, il existe également une légère nuance : la mesure de retenue ne peut prendre fin que lorsque l’enfant a été remis en liberté et confié à ses parents, tandis que la garde à vue d’un mineur ne prend fin qu’à sa libération, sans que la présence d’un parent ou d’un responsable ne soit requise.