Invitée ce dimanche 10 décembre du Grand Rendez-Vous CNEWS Europe 1, Marine Le Pen a fustigé la position de la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak «qui entend mettre en place de la discrimination positive» dans des recrutements, dénonçant une forme de racisme «anti-blanc».
«Il faut en tenir compte», soutient la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale. Invitée ce dimanche 10 décembre du Grand Rendez-Vous CNEWS Europe 1, Marine Le Pen est revenue sur l'existence d'un racisme envers les personnes de couleur blanche. «Ce serait insensé d'admettre que le racisme à l'égard de nos compatriotes de peau noire serait du racisme et que le racisme à l'égard de nos compatriotes de peau blanche ne serait pas du racisme ?», s'est-elle interrogée.
Marine Le Pen est revenue sur la position de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak qui, selon elle, «entend mettre en place une politique de discrimination positive pour accorder des postes à la tête d'instituts culturels, et le choix serait fait, notamment, en raison de la couleur de la peau».
«C'est une politique basée sur la couleur de la peau, c'est une politique raciste», a accusé la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.
Marine Le Pen a également dénoncé une «négation» du racisme anti-blanc en France. «Il existe chez un certain nombre de personnes une haine qu'il expriment, une volonté de discriminer, de développer la haine à l'égard de telle religion, de telle couleur de peau. Ça existe et il faut en tenir compte», a-t-elle conclu.
