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Eric Zemmour : «Emmanuel Macron est le président de deux peuples»

Invité de l'Heure des Pros 2 ce mercredi 15 novembre, Éric Zemmour a commenté la position d'Emmanuel Macron sur la guerre entre Israël et le Hamas. Selon le président de Reconquête, la position du chef de l'État «est incompréhensible si on ne comprend pas qu'il est le président de deux peuples».

La décision du président de la République de ne pas se rendre à la marche civique contre l'antisémitisme, organisée dimanche dernier à Paris, en hommage aux nombreux actes antisémites recensés sur le territoire depuis l'attaque du Hamas en Israël, a été critiquée de part et d'autre du spectre politique. À commencer par Éric Zemmour, qui estime qu'Emmanuel Macron refuse de prendre position pour «un des deux peuples» qui seraient, selon lui, opposés : un peuple «judéo-chrétien» et un peuple «islamo-gauchiste». 

«Je pense que la position d'Emmanuel Macron est incompréhensible, si on ne comprend pas qu'il est, en vérité, le président de deux peuples. Il a compris, à l'occasion de cette crise, alors qu'il refusait de le comprendre auparavant, qu'il a désormais deux peuples : un peuple judéo-chrétien et un peuple islamo-gauchiste, qui ne sont d'accord sur rien, qui se détestent de plus en plus, et qui se sont séparés depuis 30 ans», a expliqué le président du parti Reconquête. 

Emmanuel Macron prône l'universalisme 

Au lendemain de la marche, le chef de l'État avait pourtant justifié sa position, estimant que «la place d'un président de la République n'est pas d'aller à une marche» et que son rôle est «de travailler pour aider à la libération de nos otages» et de «continuer à préserver, dans cette période, l'unité du pays et de ne jamais renvoyer dos à dos les uns et les autres», a-t-il martelé. 

«À cet égard veillons, au moment où l'unanimisme semble se faire dans la lutte contre l'antisémitisme, à bien distinguer ses formes. Protéger les Français de confession juive, ce n'est pas mettre au piloris les Français de confession musulmane, ce que j'ai trop entendu ces derniers jours et ces dernières semaines. Nous devons le faire au nom de l'universalisme», a-t-il aussi précisé.

«L'existence même de notre République dépend de notre capacité à lutter contre l'antisémitisme, parce que cette haine commence et précède les autres. À chaque fois qu'un Français de confession juive est attaqué, c'est un Français d'une autre confession qui le sera, et un autre le jour d'après», a enfin conclu Emmanuel Macron.

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