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Inflation alimentaire : ce que l’on sait de la promesse des baisses de prix dès janvier 2024

L'inflation alimentaire a reculé à 7,7% en octobre, contre 9,7% en septembre ou encore 15,9% en mars dernier, selon Bercy. [©Sarah MEYSSONNIER/REUTERS]

Députés et sénateurs se sont accordés ce lundi 6 novembre pour avancer la date des négociations anti-inflation. Les négociations devraient se conclure le 15 janvier pour les PME et le 31 janvier pour les autres.

Bonne nouvelle pour les consommateurs : les prix des produits alimentaires devraient baisser. Les députés et les sénateurs se sont entendus, le 6 novembre, pour avancer les négociations commerciales entre supermarchés et industriels pour 2024 lors d’une commission mixte paritaire sur le projet de loi dit «anti-inflation». 

Habituellement, les négociations se concluent le 1er mars, mais cette année le gouvernement a décidé de les avancer, pour que les consommateurs puissent bénéficier plus vite de la baisse des prix en rayon.

Selon un communiqué de presse émanant du ministère de l’Économie, «l’enjeu de cette loi est d’anticiper au mois de janvier la répercussion des baisses de cours des matières premières qui n’auraient sinon pu être répercutées qu’en mars».

«il y a aura des baisses des prix»

Ce calendrier «va permettre d'obtenir rapidement des baisses de prix substantielles, dès le 15 janvier», a promis le cabinet de la ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises Olivia Grégoire lors d'un brief téléphonique à la presse.

«De nombreuses baisses se poursuivent et doivent être répercutées au consommateur : par exemple ce mois-ci, les cours du blé tendre, du blé dur, du tournesol, du maïs et du colza sont, en moyenne, nettement inférieurs à ceux de novembre 2022. Il y aura donc des baisses de prix», indique encore le communiqué.

L'inflation alimentaire a reculé à 7,7% en octobre, contre 9,7% en septembre ou encore 15,9% en mars dernier, selon Bercy.

L'Assemblée nationale avait voulu avancer les négociations au 31 décembre pour les PME et au 15 janvier pour les autres. Mais les sénateurs ont souhaité retarder le calendrier de deux semaines, respectivement aux 15 et 31 janvier. 

Le Sénat devrait adopter ce projet de loi jeudi, l'Assemblée nationale le 14 novembre.

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