De nouveaux tags antisémites ont été découverts sur la devanture d'une boutique à Paris dans le 17e arrondissement ce samedi 4 novembre.
Les tags antisémites se multiplient. Des inscriptions à caractère antisémite ont été découvertes sur une devanture de magasin par la députée de la 2ᵉ circonscription Caroline Yadan ce samedi en plein Paris dans le 17ᵉ arrondissement, avenue de Clichy.
«Je découvre, avec effroi, ces nouveaux tags antisémites sur la devanture du 72 avenue de Clichy à Paris 17, qui renvoient aux heures les plus sombres de notre Histoire», s'est indignée l'élue appelant à retrouver leurs auteurs.
Je découvre, avec effroi, ces nouveaux tags antisémites sur la devanture du 72 avenue de Clichy à #Paris17, qui renvoient aux heures les plus sombres de notre Histoire.
À Paris comme ailleurs, tout doit être fait pour retrouver les auteurs de ces actes abjects et indignes.
La… pic.twitter.com/9eHnH3hwDi— Caroline Yadan (@CarolineYADAN) November 4, 2023
Les deux mentions antisémites ont été taguées avec de la peinture blanche. La première en anglais : «Les juifs dehors» sur la devanture d'un magasin, alors que la 2ᵉ est sur le sol avec la mention «Interdit aux Juifs», surmontée par une flèche qui indique l'entrée d'un immeuble. Une enquête a été ouverte d'après la préfecture.
Le maire du 17e arrondissement, Geoffroy Boulard, a dénoncé ces actes de vandalisme à caractère antisémite. «Insupportable image ce matin avenue de Clichy, 90 ans après le premier boycott antisémite des Nazis…», a-t-il déploré sur ses réseaux sociaux.
Insupportable image ce matin avenue de Clichy, 90 ans après le premier boycott antisémite des Nazis...
L'incitation à la haine raciale est un délit passible d'un an de prison et de 45.000 euros d'amende.
Le commissariat @prefpolice saisi. L'auteur de cette ignominie recherché. https://t.co/7ns1RPdS14 pic.twitter.com/YTohVv1u30— Geoffroy Boulard (@geoffroyboulard) November 4, 2023
Depuis le 7 octobre, date de l'attaque du Hamas contre Israël, 887 actes antisémites ont été recensés en France et 442 interpellations ont été effectuées.
L'injure publique est punie de 12.000 euros d'amende. Si la justice retient son caractère raciste ou antisémite, la sanction peut aller jusqu'à un an de prison et 45.000 euros d'amende.