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Attentat de l'Opéra en 2018 : un ami de l'assaillant condamné à 10 ans de réclusion criminelle

Le drame avait eu lieu le 12 mai 2018 dans le quartier de l'Opéra, à Paris. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

La cour d'assises spéciale de Paris a condamné ce mardi Abdoul-Hakim Anaiev à dix ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté des deux-tiers. Le condamné est un ami du jihadiste qui a tué en 2018 un passant à Paris près de l'Opéra.

Abdoul-Hakim Anaiev, ami du jihadiste responsable de l'attentat du quartier de l'Opéra, à Paris, le 12 mai 2018 a été reconnu coupable de participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation de crimes.

Il a été condamné à dix ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté des deux-tiers.

Il a fallu cinq heures de délibération pour que la cour d’assises spéciale de Paris ne rende son verdict. Abdoul-Hakim Anaiev est également condamné à trois ans de suivi socio-judiciaire. Lors de ses réquisitions, le ministère public avait demandé une condamnation de 17 ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté des deux tiers.

Durant les cinq jours de son procès, Abdoul-Hakim Anaiev a reconnu avoir été «radicalisé» et avoir partagé «cette idéologie» djihadiste, «bien que dégoûtante», sur les réseaux sociaux. 

Une dizaine de personnes attaquées pendant l’attentat

L’attentat s’était déroulé le 12 mai 2018 dans le quartier de l’Opéra à Paris. Khamzat Azimov, un Franco-Russe né en Tchétchénie, avait alors tué au couteau de cuisine Ronan Gosnet, 29 ans, employé d'une librairie du quartier du Palais Garnier, après une lutte acharnée. Il s'en était pris à une dizaine de personnes, avant d'être abattu par la police.

Jugé pour avoir joué un rôle central dans le conditionnement de son ami Khamzat Azimov, rencontré au lycée, le condamné a toutefois fermement démenti avoir influencé son «frère de sang», tel qu'il le désignait lors de son arrestation en mai 2018, à commettre l'attaque.

«Il regardait déjà des vidéos de propagande», ce n'était pas «un nouveau-né qui avait besoin de moi pour la religion», a-t-il martelé lundi lors de l’audience de son procès. 

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