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Attaque au couteau à Arras : une seconde «tentative d’assassinat» a été déjouée «dans une autre région», indique Emmanuel Macron

Devant les journalistes, le chef de l’État a également indiqué qu’«une autre intervention a permis de déjouer une tentative d'attentat qui était en cours dans une autre région». [Ludovic MARIN / POOL / AFP]

Lors de son déplacement à Arras, dans le Pas-de-Calais, ce vendredi 13 octobre après l’attaque au couteau dans un lycée ayant provoqué la mort d’un enseignant, le président de la République Emmanuel Macron a précisé qu’«une autre intervention a permis de déjouer une tentative d'attentat dans une autre région».

Le président de la République a indiqué, pendant sa prise de parole faisant suite à l'attaque au couteau perpétrée à Arras ce vendredi 13 octobre, qu’«une autre intervention a permis de déjouer une tentative d'attentat qui était en cours dans une autre région». Le locataire de l’Élysée n’a par ailleurs pas donné plus de détails sur cette intervention. 

De plus, Emmanuel Macron a présidé une réunion de sécurité à l'Elysée depuis 18h45, organisée après cette attaque à Arras sur fond de crainte d'importation du conflit entre Israël et le Hamas.

La Première ministre Elisabeth Borne et plusieurs membres du gouvernement ont participé à cette réunion : Gérald Darmanin (Intérieur), Catherine Colonna (Affaires étrangères), Eric Dupond-Moretti (Justice), Sébastien Lecornu (Défense), Gabriel Attal (Education), et Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), a déclaré l'Élysée à l’AFP.

Le chef d'Etat-major des armées Thierry Burkhard et coordinateur national du renseignement et de la lutte anti-terroriste Pascal Mailhos étaient aussi autour de la table, ainsi que le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale Stéphane Bouillon, le patron de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) Bernard Emié, et celui de la sécurité intérieure (DGSI), Nicolas Lerner.

À l'issue de cette réunion, la Première ministre «a décidé de rehausser la posture Vigipirate au niveau urgence attentat» a indiqué Matignon. Le niveau «urgence attentat» peut être mis en place à la suite immédiate d’un attentat ou si un groupe terroriste identifié et non localisé entre en action.

Ce vendredi 13 octobre, un professeur a été tué et trois autres personnes ont été blessées gravement après une attaque au couteau dans un lycée d'Arras (Pas-de-Calais). Elles se trouvent actuellement «dans une situation très grave», a affirmé Emmanuel Macron. Au total, 8 personnes se trouvent actuellement en garde à vue, dont l'assaillant, selon une source policière à l'AFP. 

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