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Adolescent reclus à Rennes pendant 14 ans : la mère condamnée à deux ans de prison avec sursis et au retrait total de son autorité parentale

Stéphanie D., qui avait caché l’existence de son fils de 14 ans depuis sa naissance, a été condamnée ce jeudi 5 octobre par le tribunal correctionnel de Rennes à deux ans de prison avec sursis et au retrait total de son autorité parentale. Alors qu’elle avait emmené son fils à l’hôpital, les médecins avaient été alarmés par la santé de l’adolescent, qui pesait 25 kilos.

La mère de l'adolescent de 14 ans vivant reclus chez lui à Rennes depuis sa naissance a été jugée, ce jeudi 5 octobre, au tribunal correctionnel de Rennes, pour «soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l'éducation de son enfant».

Stéphanie D., qui encourait une peine de prison de 7 ans et 100.000 euros d'amende, a finalement été condamnée à deux ans de prison avec sursis et au retrait total de son autorité parentale. L'adolescent, avait été placé à l'aide sociale à l'enfance lors de l'arrestation de sa mère en mai dernier.

L'histoire avait commencé en juillet 2022, lorsque la mère avait présenté son fils aux urgences après qu'il a été victime d'un malaise, avait-elle affirmé sur place. Mais très vite, l'équipe médicale a constaté un état de santé très inquiétant : l'adolescent ne pesait que 25 kg, présentait un retard intellectuel et avait du mal à s'exprimer.

L'enfant n'avait jamais été déclaré

Les médecins ont alors décidé de le confier à l'unité d'accueil pédiatrique enfants en danger (UAPED), qui a procédé à un signalement judiciaire. C'est le 15 mai dernier que le commissariat de Rennes a convoqué Stéphanie D., puis l'a placée en garde à vue. 

Fait troublant de l'enquête : aucune trace de consultation médicale antérieure n'avait été retrouvé le concernant. Non scolarisé, l'enfant n'avait pas été déclaré à la naissance par sa mère. Administrativement, il n'existait pas.

Invitée sur CNEWS à la période où l'affaire a éclaté, Stéphanie D. avait démenti toutes les accusations, niant avoir dissimulé l'existence de son fils pendant toutes ces années, et assurant que tous deux vivaient heureux «au sein de la société, du monde».

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