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Sénat : Gérard Larcher réélu à la tête de la chambre haute pour un 5e mandat

Ministre sous Jacques Chirac, Gérard Larcher a accédé à la présidence du Sénat pour la première fois en 2008. [THOMAS COEX / AFP]

Gérard Larcher a été réélu, ce lundi 2 octobre, président du Sénat, profitant de l'importante majorité dont son groupe bénéficie dans la chambre haute du Parlement.

Le scrutin était presque couru d’avance. Gérard Larcher a été réélu ce lundi 2 octobre en tant que président du Sénat. A l’âge de 74 ans, l’élu des Yvelines a obtenu 218 voix sur les 320 exprimées, débute ainsi son cinquième mandat à la tête de la chambre haute du Parlement.

L’ancien maire de Rambouillet (Yvelines) a obtenu une confortable avance par rapport à Patrick Kanner, Guillaume Gontard et Cécile Cukiermann, chefs de file respectifs des groupes socialistes, écologistes et communistes.

Gérard Larcher a pu profiter du soutien du groupe LR, première force politique du Sénat. Mais aussi de l’approbation de l’Union centriste, un autre pilier de la majorité.

A l'annonce de sa victoire, Gérard Larcher a tenu à féliciter les présidents des autres groupes du Sénat, leur assurant «n'avoir comme boussole que l'intérêt de la France, mais aussi de son respect pour les groupes minoritaires» présents au palais du Luxembourg. 

Ministre sous Jacques Chirac, Gérard Larcher a accédé à la présidence du Sénat pour la première fois en 2008, l'a perdue au profit de la gauche en 2011, avant de la retrouver en 2014. Récemment, son rôle n'a fait que se renforcer, notamment face à l'absence de majorité du camp présidentiel à l'Assemblée nationale.

Sénateur depuis 1986

Durant le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, entre la crise sanitaire et l'affaire Benalla, le président de la chambre haute est devenu l'interlocuteur quasi-forcé d'un palais de l'Elysée en quête d'alliances. Dans un Hémicycle stable, le maintien de Gérard Larcher à la tête du Sénat est donc plus que probable.

Sénateur depuis 1986, il est notamment connu pour son ancrage territorial solide. Selon sa colistière pour les sénatoriales, Sophie Primas, celui qui a été maire de Rambouillet pendant trente ans «connaît chaque coin des Yvelines, chaque maire et son histoire, chacune des problématiques des communes».

Même le principal opposant de Gérard Larcher au sein de la chambre haute, le chef de file du groupe socialiste Patrick Kanner, salue son travail et décrit «un président respectueux de ses oppositions». «François Mitterand disait que pour être aimé, il faut être aimable. Il est aimable, poursuit-il. On le combat comme on doit le combattre, mais ça n'empêche aucunement ses qualités individuelles».

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