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Baccalauréat : les épreuves de spécialités se tiendront en juin au lieu de mars, dès 2024

Les épreuves écrites du baccalauréat comptent pour 60% de la note, conte 40% pour le contrôle continu Les épreuves écrites du baccalauréat comptent pour 60% de la note, contre 40% pour le contrôle continu [CHARLY TRIBALLEAU / AFP]

Les épreuves de spécialités du baccalauréat n’auront finalement plus lieu en mars mais bien au mois de juin, et ce dès la prochaine session, mettant fin à l’une des spécificités de la réforme Blanquer.

Face à l’absentéisme des élèves au printemps dernier, le gouvernement change son fusil d’épaule. Selon une information du Parisien, confirmée par l’AFP, Emmanuel Macron a pris la décision cette semaine de changer le calendrier des épreuves du baccalauréat. 

La nouvelle version de l’examen n’est entrée pleinement en vigueur que cette année, en raison de la pandémie de Covid-19 qui avait provoqué l’annulation ou le décalage des épreuves en 2021 et 2022. Les lycéens ont donc passé leurs épreuves de spécialités, les plus importantes en termes de coefficients, au mois de mars, comme le prévoyait le calendrier officiel. Organiser ces épreuves de manière anticipée permettait d’inclure les notes des spécialités dans les dossiers Parcoursup, la plate-forme d’accès à l’enseignement supérieur. 

Cependant, les résultats de ces épreuves ayant été rendus publics en avril, de nombreux élèves, ayant déjà calculé leur moyenne à l’examen, ont déserté les salles de classe jusqu’au mois de juin. 

Ainsi, le chef de l’État a pris la décision d’organiser ces épreuves au mois de juin, pour inciter les candidats à suivre les cours jusqu’à la fin de l’année scolaire. Le baccalauréat redevient en partie un examen terminal de fin d’année, bien que les notes du contrôle continu comptent toujours pour 40% de la note finale. Le calendrier officiel des épreuves doit être dévoilé ce lundi par le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, lors d'une conférence de presse de rentrée. 

«Il fallait apporter une solution à un problème majeur. C'est une bonne nouvelle, qui correspond à notre demande», a réagi dimanche auprès de l'AFP Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'Éducation Nationale.

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