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Tags antisémites à Levallois-Perret : un nouveau suspect interpellé

Cette interpellation est la deuxième dans cette affaire. Une autre personne avait été arrêtée samedi dernier avant d'être remise en liberté, faute d'éléments. [@ CNEWS]

Près d’une semaine après la découverte de tags antisémites sur la vitrine d’un restaurant casher de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), un nouveau suspect a été interpellé ce jeudi 24 août et doit passer en comparution immédiate dans la journée.

Des inscriptions qui avaient profondément choqué. Un nouvel individu a été interpellé, ce jeudi, d’après une information de CNEWS, et devra passer en comparution immédiate dans l’après-midi, étant suspecté d’être l’auteur des tags antisémites sur la vitrine d'un restaurant casher de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), datant d'il y a presque une semaine.

Cette interpellation est la deuxième dans cette affaire. Une autre personne avait été arrêtée samedi dernier avant d'être remise en liberté, faute d'éléments.

Un «sentiment presque de peur»

Pour rappel, ces inscriptions à caractère antisémite avaient été découvertes sur la devanture de la sandwicherie casher «Mr. Schnitz» samedi 19 août au matin. La municipalité de Levallois avait alors décidé d'entourer l'établissement d'une «palissade» pour cacher ces «tags immondes», dans l'attente du retour des gérants actuellement en vacances, avait expliqué la maire LR Agnès Pottier-Dumas.

La police avait alors ouvert une enquête dans la foulée, s’appuyant notamment sur les images de vidéosurveillance de la ville. «Face à ces tags à Levallois, nous disons fermement qu'ils ne gagneront pas», avait réagi sur X (ex Twitter) Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en fustigeant «l'antisémitisme de salon qui corrompt les esprits» comme «l'antisémitisme de la rue qui charrie sa violence sous nos yeux».

La vice-présidente de l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), Sarah Ouaklil, décrivait lundi sur CNEWS son effroi, sa stupeur et son énervement quant aux tags. «Cela renvoie à des choses très dures. D’abord, un commerce juif de Levallois qui est tagué de «voleur». Être interpellé pour sa religion, cela crée forcément un sentiment presque de peur», avait-elle déploré.

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