Destinée aux foyers les plus modestes, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) a été versée cette semaine à environ 3 millions de familles. Alors que les bénéficiaires de cette aide sont régulièrement soupçonnés de la détourner, Gabriel Attal a tenu à désamorcer toute polémique.
Depuis 1974, l’allocation de rentrée scolaire (ARS) est distribuée aux familles dans le besoin. Avec un montant variant de 398,09 euros à 434,60 euros par enfant en 2023, elle représente un véritable coup de pouce pour de nombreux foyers.
Cependant, une polémique revient très souvent quant à l’utilisation de cette aide. Certains affirment ainsi qu’elle est utilisée pour acheter d’autres biens bien loin des besoins éducatifs.
Par exemple, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, n’avait pas manqué d’affirmer que certains utilisaient cet argent pour «acheter des écrans plats». Des propos qui avaient suscité de vives réactions.
L’aide est un «minima social», rappelle Gabriel Attal
En déplacement sur l'île de la Réunion, son successeur, Gabriel Attal, a affirmé ne pas comprendre les polémiques autour de l’utilisation de cette aide. «Ce serait se cacher derrière son petit doigt de ne pas considérer qu’elle est une forme de minima social, indépendamment de la vocation éducative», a-t-il déclaré.
«Si l’allocation de rentrée scolaire permet de réparer le frigo ou même de réparer la voiture, de payer les factures qui sont en retard, c’est aussi bon pour les enfants». Poursuivant son argumentation, l'ancien ministre délégué aux Comptes publics a encore appuyé : «C’est un soutien nécessaire et utile pour les familles.»