Les habitants de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) sont sous le choc après avoir appris le décès ce jeudi d’un homme de 46 ans, tabassé à mort lors des Fêtes de la ville. Une voisine de la victime a fait part de son effroi à CNEWS.
Entre incompréhension, stupéfaction et terreur. A Bayonne, les habitants continuent d’être traumatisés par la mort d’un homme de 46 ans, décédé ce jeudi après neuf jours de coma artificiel.
La victime avait été rouée de coups alors qu'elle rentrait chez elle et avait fait une remarque à trois hommes, qu’elle avait surpris en train d'uriner devant sa porte. Souffrant d'un traumatisme cranio-cérébral, l’homme avait dû être hospitalisé en urgence absolue.
Les suspects étaient toujours, ce vendredi 4 août, recherchés. L'appel à témoins lancé au lendemain de l'agression a été complété par un portrait-robot de l'un d'entre eux. La police recherche trois individus âgés de 20 à 25 ans, «de corpulence athlétique», ayant le torse nu au moment des faits et qui auraient pris la fuite après l'agression.
«Un acte odieux»
«Cela aurait pu arriver à nos enfants, à mes parents, à ma famille», a témoigné auprès de CNEWS, une voisine de la victime.
«On ne peut pas rester comme ça sans rien faire», a-t-elle ajouté, reconnaissant au passage que les Fêtes de la ville bénéficiaient «d’un beau dispositif de sécurité». «C’est absolument dramatique, d’autant que ces trois personnes étaient en train d’uriner, donc c’est un acte odieux et il faut qu’ils soient punis», a-t-elle plaidé.
A Bayonne, le dispositif de sécurité était en effet particulièrement conséquent cette année. Il a d’ailleurs été renforcé depuis l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice avec plus de 1.000 effectifs de police, gendarmerie et agents de sécurité privée. Il représente un tiers du budget de l'organisation des Fêtes, qui dépasse trois millions d'euros, signale l'AFP qui ajoute que l'événement a atteint une fréquentation record de 1,3 million de «festayres» (festivaliers) pour cette édition 2023.
