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Mort de Nahel à Nanterre : voici les lignes de tramway partiellement interrompues en Île-de-France

Des stations de tramways sont fermées ce jeudi 29 juin en raison des émeutes dans les Hauts-de-Seine. [©Emmanuel DUNAND / AFP]

Des stations de certaines lignes de tramway de la région parisienne sont fermées en raison des émeutes survenues dans la nuit du mercredi au jeudi 29 juin provoquées en réaction à la mort de Nahel.

Depuis la mort de Nahel, 17 ans, de nombreuses violences éclatent en banlieue parisienne dans les quartiers populaires et notamment dans les Hauts-de-Seine. L’adolescent a été tué par un policier à Nanterre lors d’un contrôle routier ayant mal tourné dans la nuit du mardi au mercredi. Parmi les dégâts, des tramways endommagés et des stations fermées ce jeudi 29 juin.

Les lignes T1, T4, T5 et T6 au ralenti

Quatre lignes de tramway sont particulièrement touchées. Pour commencer, le T1 passant de Asnières à Noisy-le-Sec est «interrompu entre Marché de St-Denis et Asnières Quatre Routes en raison de mesures de sécurité», selon les informations de la RATP sur son site internet. Le trafic devrait reprendre aux alentours de 14h.

Pour les mêmes raisons, le T4 allant de la gare de Bondy à la gare d’Aulnay-Sous-Bois ne dessert pour l’instant plus les stations entre Gargan et Hôpital de Montfermeil. Les conditions normales de circulation reprendront également à 14h.

Le T5 est quant à lui interrompu entre Butte Pinson et Garges-Sarcelles, mais aussi entre Marché de Saint-Denis et Roger Sémat. Contrairement aux deux autres, la reprise normale du trafic n’est pas prévue pour ce jeudi d’après les derniers éléments fournis par la RATP.

Une situation similaire pour le T6 allant de Viroflay à Châtillon dont la circulation est interrompue entre Division Leclerc et Louvois. Et ce, jusqu’à la fin du service ce jeudi soir.

Les dernières échauffourées dans la nuit du mercredi au jeudi 29 juin ont été particulièrement violentes. Une rame du T6 a notamment été incendiée à Clamart et des bâtiments ont été incendiés. Au total, 150 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

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