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«Tueur de DRH» : Gabriel Fortin condamné à la réclusion à perpétuité

Le 28 janvier 2021, Gabriel Fortin aurait entamé sa folie meurtrière par l’assassinat d’une conseillère Pole Emploi de Valence âgée de 54 ans. [Benoit PEYRUCQ / AFP]

Jugé pour assassinats et tentative d'assassinat devant la cour d'assises de Valence (Drôme), Gabriel Fortin, surnommé «le tueur de DRH», a été condamné, ce mercredi 28 juin, à la réclusion à perpétuité, la peine étant assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans.

Une peine exemplaire dans cette affaire fortement médiatisée. La cour d’assises de Valence (Drôme) a condamné ce mercredi 28 juin Gabriel Fortin, surnommé «le tueur de DRH», à la réclusion à perpétuité. La peine prononcée à l’encontre de l’homme de 48 ans a été assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans, comme cela était requis par le ministère public.

Cette décision, prise après trois heures de délibéré, est venue ponctuer un procès débuté le 13 juin dernier. Gabriel Fortin était jugé depuis deux semaines pour «assassinats et tentative d’assassinat». Il était soupçonné d’avoir abattu une cadre de Pole Emploi et deux responsables RH le 28 janvier 2021, puis d’avoir intenté une agression armée contre un DRH.

Des actes prémédités par Gabriel Fortin

D'après ses proches, cet ingénieur originaire de Nancy (Meurthe-et-Moselle) vivait le chômage comme «un vrai drame». L’enquête a permis de démontrer que ses différents projets de vengeance étaient préparés de longue date, mais aussi que d'autres étaient prévus. Il avait notamment effectué des repérages en région parisienne, avec au moins trois autre cibles présumées : deux avocats et un flirt adolescent.

Le 28 janvier 2021, Gabriel Fortin aurait entamé sa folie meurtrière par l’assassinat d’une conseillère Pole Emploi de Valence âgée de 54 ans. Il se serait ensuite rendu dans une entreprise voisine, à Guilherand-Granges (Ardèche), pour tuer une directrice des ressources humaines âgée de 51 ans.

Une autre DRH avait été tuée par balle sur le parking de son entreprise tandis qu’un autre homme travaillant dans les ressources humaines avait échappé à une agression à son domicile. Il s'était avéré que ces derniers étaient d'anciens collègues de Gabriel Fortin et avaient participé à son licenciement pour «faute» en septembre 2006.

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