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Mort de Nahel à Nanterre : «J'ai mal à ma France», réagit Kylian Mbappé

La réaction du joueur du PSG survient quelques heures après celles de son coéquipier en équipe de France, Jules Koundé. [Alain JOCARD / AFP]

Après la mort de Naël, 17 ans, tué par un tir policier ce mardi 27 juin à Nanterre, le joueur du PSG Kylian Mbappé a dénoncé «une situation inacceptation», assurant avoir «mal à [s]a France».

Ce mercredi 28 juin, l’attaquant de l’équipe de France Kylian Mbappé a réagi à la mort de Naël, un jeune de 17 ans tué ce mardi 27 juin par un tir policier à Nanterre (Hauts-de-Seine) après un refus d’obtempérer.

Sur Twitter, l’international français a dénoncé «une situation inacceptable». «J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable. Toutes mes pensées vont pour la famille et les proches de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt», a écrit Kylian Mbappé.

Par le passé, Kylian Mbappé s'était déjà positionné contre les violences policières. En novembre 2020, après le passage à tabac du producteur de musique noir Michel Zecler par des policiers à Paris, il avait par exemple dénoncé «une vidéo insoutenable» et «des violences inadmissibles».

Un tweet de Jules Koundé 

En 2021, avant l'Euro, il avait évoqué ce combat dans une interview accordée au magazine britannique Esquire. «J'ai mis du temps à commencer à en parler, parce que je n'étais pas prêt. J'avais beaucoup de choses à digérer : mon changement de statut, ma nouvelle vie. Mais je me suis toujours opposé à tous les types de violence», avait-il confié.

La réaction du joueur du PSG survient quelques heures après celles de son coéquipier en équipe de France, Jules Koundé. Dans un long tweet, celui-ci avait en effet critiqué le traitement médiatique de cette affaire.  

«Un jeune homme de 17 ans abattu à bout portant par un policier pour un refus d’obtempérer lors d’un contrôle. Telle est la réalité de la situation et elle est dramatique. Comme si cette nouvelle bavure policière ne suffisait pas les chaînes d'information en continu en font leurs choux gras», avait-il écrit.

«Des plateaux déconnectés de la réalité, des "journalistes" qui posent des "questions" dans le seul but de déformer la vérité, de criminaliser la victime et de trouver des circonstances atténuantes là où il n’y en a aucune. Une méthode vieille comme le monde pour masquer le vrai problème», avait-il jugé.

Pour rappel, les faits ont eu lieu vers 8h30 à proximité de la station du RER Nanterre-Préfecture. Le jeune homme, Naël, était à bord d'un véhicule de couleur jaune qu'il avait loué. Agé de 17 ans, il avait commis plusieurs infractions au code de la route, selon les premiers éléments de l’enquête rapportés par des sources policières.

Le jeune homme s’est dans un premier temps arrêté lorsqu’il a rencontré les policiers. Puis, il a actionné la marche avant et a accéléré. Un agent a alors tiré au niveau du thorax du conducteur le blessant mortellement. Des violences urbaines ont ensuite éclaté à Nanterre mardi soir et au moins 31 personnes ont été interpellées

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