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Christian Ganczarski : qui est cet islamiste proche d'Oussama Ben Laden jugé pour l’attaque de surveillants de prison ?

Né en Pologne en 1966, Christian Ganczarski s'était converti à l'Islam à 20 ans, avant de se rendre en Afghanistan et al-Qaida. [BENOIT PEYRUCQ / AFP]

Ce lundi 12 juin s'est ouvert le procès de Christian Ganczarski, un islamiste proche d'Oussama Ben Laden, qui avait violemment attaqué un agent pénitentiaire à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) le 11 janvier 2018.

L'accusé devra répondre des faits de tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en relation avec une entreprise terroriste. Le procès de Christian Ganczarski, un islamiste proche d'Oussama Ben Laden, qui avait violemment attaqué un agent pénitentiaire à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) le 11 janvier 2018, s'est ouvert ce lundi 12 mai à Paris. 

L'homme de 56 ans, déjà condamné à 18 ans de prison pour complicité dans l'attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie, qui avait fait 21 morts dont deux Français en avril 2002, risque la prison à perpétuité. 

Ancien d'Al-Qaida

Soudeur de profession, l'Allemand né en Pologne s'était converti à l'Islam à l'âge de 20 ans, avant d'épouser la cause terroriste et de se rendre en Afghanistan. 

D'après la justice américaine, Christian Ganczarski a appartenu à al-Qaida, et était proche d'Oussama Ben Laden, à côté duquel il apparaît sur des vidéos datant de l’an 2000, soit un an avant l'attentat du World Trade Center. Elle avait d'ailleurs inculpé l'homme et envoyé une demande d'extradition six jours seulement avant l'agression survenue au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil.

Il plaide le «blackout»

Interrogé à la suite de son attaque visant un surveillant pénitentiaire de la maison d'arrêt de Vendin-le-Vieil, il avait plaidé un «pétage de plomb», et «un blackout». Christian Ganczarski avait pourtant préparé son agression puisqu'il avait été retrouvé avec un couteau à beurre et une paire de ciseau sur lui. 

Les deux conseils de l'accusé, Sébastien Bono et Romain Boulet, ont souligné avant le début de l'audience d'aujourd'hui «l'écroulement psychologique» de leur client, alors qu'il s'est tenu dans son box, face aux quatre gardiens de prison qu'il avait blessés en 2018, et qui se sont constitués parties civiles pour ce procès.  

A la suite de cette agression, une vague de protestation s'était déclenchée dans le milieu carcéral en France, alors que les agents pénitentiaires réclamaient plus de protection et de droits.

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