Ce vendredi 19 mai, Julien Odoul, député RN de l'Yonne, s'est exprimé sur le teknival interdit qui a lieu à Villegongis, dans l'Indre. Pour l'élu, il ne s'agit pas «de teknivals, mais de droguivals», et ils «constituent un risque sanitaire majeur».
Depuis hier, Villegongis, un petit village situé au coeur de l'Indre, fait la une de l'actualité. Plusieurs milliers de personnes s'y retrouvent depuis ce jeudi pour fêter les 30 ans du Teknival, un festival de musique techno, qui n'avait pas vu le jour depuis la crise sanitaire. Les «teufeurs» affluent en masse vers un terrain privé, et ce, malgré l'interdiction de la préfecture.
Pour Julien Odoul, député RN de l'Yonne et invité de Sud Radio, ce rassemblement «constitue un risque sanitaire majeur». Il regrette également que «la sixième puissance mondiale (...) soit soumise à la politique du fait accompli».
#Teknival dans l'Indre
@JulienOdoul : "Ces rassemblements constituent un risque sanitaire majeur. On les appelle les Teknival, moi, je les appelle les droguival"
https://t.co/OGN3nWDaGr pic.twitter.com/r2NbrxkRrt— Sud Radio (@SudRadio) May 19, 2023
Des fêtards pas prêts de partir
Malgré l'illégalité de la tenue de l'évènement, les milliers de «teufeurs» n'ont pas l'intention de quitter Villegongis de sitôt. En effet, plusieurs participants ont assuré vouloir rester aussi longtemps que le festival durera.
Dépassées par la soudaineté de l'évènement, les forces de l'ordre n'ont pas eu le temps de s'organiser. «Le Teknival n’ayant pas été déclaré en préfecture et étant interdit, il n’a pas permis aux services de l’État et aux collectivités territoriales de préparer ce rassemblement dans les meilleures conditions», a déploré le préfet.