Un décret a été publié, ce dimanche 14 mai, par le ministère de la Santé autorisant les soignants non-vaccinés contre le Covid-19 à reprendre leur activité. Dès ce lundi, ils vont donc être plusieurs milliers à reprendre le chemin de l'hôpital après 18 mois d'interdiction d'exercer.
La fin d'un long calvaire. Près d'un an et demi après avoir été interdits de pratiquer la médecine, les soignants non-vaccinés vont pouvoir reprendre, dès lundi, le chemin du travail. Le ministère de la Santé a en effet publié, ce dimanche, un décret autorisant ceux qui avaient refusé de se plier à l'obligation vaccinale contre le Covid-19 à exercer de nouveau leur profession dans le domaine hospitalier.
Les employeurs tenus de proposer leur ancien poste aux soignants suspendus
Un soulagement pour les quelques milliers de médecins, infirmiers et autres aides-soignants qui se retrouvaient dans l'incapacité de travailler depuis une mesure prise par le gouvernement en septembre 2021 pour lutter contre la pandémie. Le 30 avril dernier, le ministre de la Santé François Braun avait annoncé ce futur décret lors d'une interview au Pays Briard. «Ces dernières semaines, j’ai réuni l’ensemble des parties prenantes, car je veux que la réintégration se fasse, mais dans de bonnes conditions. Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout», avait-il notamment expliqué.
Une annonce qui faisait suite à la décision de la Haute autorité de santé, qui avait recommandé le 30 mars de lever cette interdiction. Dans le détail, les employeurs du domaine de la santé sont tenus de proposer à leurs anciens employés non-vaccinés de reprendre leur activité au plus tôt, au même poste qu'ils occupaient avant leur mise à pied ou à un poste équivalent dans la même zone géographique. En mars dernier, le ministère de la Santé estimait à 0,3 % la proportion de soignants ayant refusé de se soumettre à l'obligation vaccinale dans le milieu hospitalier.
