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Mayotte : «Nous continuerons l’opération Wuambushu autant qu’il le faudra», affirme Gérald Darmanin

Le ministre de l’Intérieur a également fait savoir que «plus de 25 interpellations de bandes criminelles sur les 60 prévues» ont été réalisées jusqu’à présent. [Ludovic MARIN / POOL / AFP]

Ce vendredi 28 avril, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé que l’opération Wuambushu, actuellement menée à Mayotte, va continuer «autant qu’il le faudra» pour que le 101e département français redevienne «classique et magnifique».

Le bras de fer continue. Alors qu’elle se déroule depuis le début dans une certaine confusion et de tension entre la France et les Comores, le gouvernement a fait part de sa détermination d’aller «jusqu’au bout» dans les opérations de sécurisation et d'expulsion des personnes en situation irrégulière à Mayotte dans le cadre de l’opération Wuambushu.

Ce vendredi 28 avril, le ministre de l'Intérieur a affirmé que cette opération «continuera le temps qu’il faudra» pour que le 101e département français «redevienne une île normale, classique et magnifique». 

«Nous continuerons cette opération autant qu’il le faudra. Il n’y a pas de date (de fin). On laissera le nombre de policiers et gendarmes qu’il faut pour que Mayotte redevienne une île normale, classique et magnifique», a déclaré Gérald Darmanin sur Europe 1.

Le ministre de l’Intérieur a également fait savoir que «plus de 25 interpellations de bandes criminelles sur les 60 prévues» ont été réalisées jusqu’à présent, dont 15 dans la nuit de jeudi 27 au vendredi 28 avril.

«Il n'y a plus de passeurs, ni de Kwassa kwassa»

«Nous avons fait plus de 25 interpellations sur les 60 que nous devions faire de bandes criminelles que nous présentons à la Justice, cela en une semaine (…) L’immigration clandestine n’est pas arrêtée puisque nous avons renvoyé des Srilankais, des Malgaches et des Africains des Grands Lacs, cette nuit encore, dans leur pays», a affirmé Gérald Darmanin.

«Nous discutons avec les Comores. Certes, depuis trois jours, nous n’avons plus de relations avec les Comores. Mais pour la première fois dans l’histoire de la République, il n’y a plus de passeurs, ni de Kwassa kwassa (des canots de pêche rapides : ndlr) qui partent des Comores vers Mayotte», a-t-il ajouté.

Concernant les démolitions des bidonvilles, des «bangas», Gérald Darmanin a annoncé que ces opérations étaient «permises». Toutefois, une seule a été suspendue par décision judiciaire, l’opération de «Talus 2».

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