En direct
A suivre

Russie : pourquoi une vingtaine de diplomates allemands ont-ils été expulsés du pays ?

Une quarantaine de diplomates russes avaient été expulsés du territoire allemand au printemps 2022. [John MACDOUGALL / AFP]

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé, ce samedi 22 avril, l’expulsion d’une vingtaine de diplomates allemands. Cette décision fait suite à une mesure similaire prise par Berlin un peu plus tôt cette année.

Coup pour coup. «Plus de vingt» diplomates allemands ont été expulsés de Russie, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères ce samedi 22 avril. Le ministère avait publié un communiqué plus tôt dans la journée afin d'annoncer «des mesures de représailles» à la suite de «la nouvelle expulsion massive» de diplomates russes en Allemagne. 

Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, est revenue sur ces incidents diplomatiques lors d'une interview pour une télévision locale : «Nous condamnons fermement ces actions de Berlin, qui continue de détruire […] tout l’éventail des relations russo-allemandes, y compris leur dimension diplomatique».  

Par ailleurs, Moscou a précisé avoir «officiellement notifié» le 5 avril dernier à l’ambassadeur allemand sa décision de «limiter considérablement le nombre maximum d’employés des missions diplomatiques allemandes» en Russie.  

Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’Allemagne s’est peu à peu éloignée de la Russie malgré leur partenariat économique et soutient ouvertement Kiev, que ce soit financièrement ou militairement.  

Ainsi, une quarantaine de diplomates russes avaient été expulsés du territoire allemand au printemps 2022. Berlin s’était justifié en expliquant que ces diplomates représentaient une menace pour la sécurité du pays.  

Les services secrets allemands en alerte

Dans le même temps, les services de sécurité allemands avaient relevé une très forte activité d’espionnage russe en Allemagne depuis le début de l’offensive en Ukraine.  

Le 18 octobre dernier, Arne Schönbohm, chef de l'agence allemande de cybersécurité, avait été limogé à la suite de la publication d’articles de presse révélant sa proximité avec une association de conseil en cybersécurité, elle-même soupçonnée de contacts avec les services de renseignement russes.  

Quelques semaines plus tard, à Dusseldörf, un officier de réserve allemand avait écopé d’une peine de prison d’un an et neuf mois avec sursis pour espionnage au profit de la Russie. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités