Invité dans La Matinale de CNEWS ce lundi 17 avril, Louis Aliot, maire de Perpignan et vice-président du RN, est revenu sur la recrudescence de rodéos urbains. «En France, on préfère soutenir le voyou que la victime», a-t-il regretté.
Il tape du poing sur la table. Alors que le phénomène des rodéos urbains ne cesse de prendre de l'ampleur - en attestent notamment l'accident survenu vendredi à Bordeaux ou les dernières vidéos en date tournées dans des centres commerciaux en Isère -, Louis Aliot tire la sonnette d'alarme.
«Le problème de ces motos n'est toujours pas réglé malgré les plans anti-rodéos de Monsieur Darmanin. Il faut des saisies et des destructions», a-t-il affirmé sur CNEWS. Le vice-président du RN regrette une forme de «permissivité» des pouvoirs publics, face à des jeunes «désoeuvrés».
«Il faut remettre de l'ordre dans nos rues et donner les moyens à la police ainsi qu'à la justice d'assumer cette politique là. En France, on préfère soutenir le voyou que la victime.», a-t-il ajouté.
Samedi 15 avril, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé aux préfets de renforcer les mesures de lutte contre les rodéos urbains, plus nombreux avec le retour des beaux jours.
Depuis le 1er mars, 6.900 opérations de lutte contre les rodéos ont eu lieu, avec 38.000 contrôles, 350 interpellations, près de 7.000 verbalisations et plus de 100 deux-roues saisis, se félicite le ministre.
