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«Pour ou contre les trottinettes» : leur exclusion de Paris «réduira les nuisances», affirme Anne Hidalgo

Anne Hidalgo a déjà choisi son camp, militant pour le camp du «contre» Anne Hidalgo a déjà choisi son camp, militant pour le camp du «contre». [HATIM KAGHAT / BELGA / AFP]

Prenant officiellement la parole à quelques jours de la votation au sujet du maintien au non des trottinettes en libre-service dans la capitale, la maire de Paris Anne Hidalgo a confirmé qu'elle souhaitait les interdire. Ce jeudi 30 mars, l'édile socialiste affirme même que cela «réduira les nuisances».

L'interdiction des trottinettes en libre-service à Paris «réduira les nuisances» dans l'espace public, s'est ainsi exprimée Anne Hidalgo ce jeudi, dans un entretien à l'AFP avant la tenue ce dimanche de la «votation citoyenne» sur le sujet.

«On les prend et on les jette»

«Inévitablement, ça réduira les nuisances. Une étude montre qu’à Lyon, il y a eu sept fois plus d’accidents en un an à l’arrivée des trottinettes en 2019. C’est un modèle qui est cher, à la durabilité très contestable, qui se substitue à la marche. On les prend et on les jette», a-t-elle déclaré.

L'édile s'est également exprimée sur le fonctionnement de cette votation, alors que seulement 21 bureaux de vote seront ouverts dans tout Paris contre près de 900 bureaux de vote lors de la dernière élection présidentielle, par exemple. «On a choisi de regrouper les bureaux de vote en mairies d'arrondissement, le plus souvent, car c'était plus facile pour l'accueil. C'est un exercice démocratique nouveau et il sera réitéré chaque année», a-t-elle assuré.

«Cette votation citoyenne, qui est une première, s’apparente au référendum même si elle n’en a pas la forme légale. J’ai souhaité les mêmes conditions que pour une élection classique», a en outre expliqué l'élue socialiste, qui présente ce vote comme un rendez-vous de démocratie participative.

Pour autant, si elle assure qu'elle se rangera derrière l'avis des Parisiens, Anne Hidalgo a déjà choisi son camp, militant pour le camp du «contre». Selon ses dires, les trottinettes électriques en libre-service – qu'elle a elle-même aidé à s'installer à Paris il y a quelques années – sont aujourd'hui une source de crispation pour de nombreux Parisiens, ce qui justifie ce vote consultatif. Leur suppression, le cas échéant, réduira les risques d'accidents, promet-elle.

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