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Violences contre les pompiers : bientôt une caméra dans les véhicules d'intervention

Lors d'interventions, les pompiers sont parfois agressés par les «victimes» à qui ils viennent porter secours? [ROMAIN PERROCHEAU / AFP] La mesure vise non seulement à mieux protéger les soldats du feu, mais également les médecins et les infirmiers des Services Départementaux d’Incendie et de Secours. [ROMAIN PERROCHEAU / AFP]

Hussein Bourgi, sénateur PS de l’Hérault, a fait voter un amendement dans le projet de Loi de Finances 2023, pour que les véhicules des pompiers soient équipés d’une caméra.

Des pompiers à protéger. Dans le projet de Loi de Finances 2023, le sénateur du Parti socialiste de l’Hérault, Hussein Bourgi, a fait voter un amendement qui aura pour but d’équiper les véhicules des sapeurs-pompiers d’une caméra. Le but : lutter contre les violences volontaires qu’ils subissent lors d’interventions.

La mesure vise non seulement à mieux protéger les soldats du feu, mais également les médecins et les infirmiers des Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS) comme les urgentistes des SMUR (Structures Mobiles d’Urgence et de Réanimation) - SAMU (Service d’Aide Médicale Urgente), également en première ligne lorsqu’ils interviennent à bord d’une ambulance.

«Alerté et sensibilisé sur les agressions récurrentes subies par les sapeurs-pompiers, lors de certaines interventions, j’ai déposé un amendement à l’occasion de l’examen en première lecture du Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2023. Je propose ainsi d’équiper tous les véhicules d’intervention des Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS), d’une caméra. Les images filmées par ces caméras pourraient ainsi aider à identifier les auteurs des violences contre les soldats du feu», a déclaré Hussein Bourgi.

Une mesure à confirmer en seconde lecture du PLF

Trop souvent en France, comme récemment à Tours, des pompiers qui viennent porter assistance et secours à des «victimes», se retrouvent finalement frappés ou caillassés.

Comme l’a expliqué ce sénateur, «Ces images vidéo pourraient également être utiles pour comprendre la genèse de certains accidents en cours d’intervention».

Si la commission des finances et du gouvernement a donné un avis défavorable pour cet amendement, il a toutefois été adopté par les sénateurs de différentes sensibilités politiques.

Hussein Bourgi n’a pas manqué de faire part de sa satisfaction suite à cette décision : «Je m’en réjouis pour les sapeurs-pompiers. Je forme le vœu que cet amendement soit conservé lors de la seconde lecture du PLF à l’Assemblée nationale. Je ne résignerai jamais à ce qu’un sapeur-pompier, un policier, un gendarme, un agent hospitalier, un urgentiste du SAMU, un enseignant, un inspecteur du travail ou des impôts soit agressé dans l’exercice de ses fonctions. Ces femmes et hommes peuvent compter sur mon pleine et entière mobilisation pour leur sécurité».

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