En direct
A suivre

Île-de-France : vers la création de brigades de sécurité régionales dans les transports en commun ?

Aujourd'hui, ce sont notamment les agents de la sûreté ferroviaire qui sont chargés d'assurer la sécurité des usagers dans les transports en commun. Aujourd'hui, ce sont notamment les agents de la sûreté ferroviaire qui sont chargés d'assurer la sécurité des usagers dans les transports en commun. [© ALAIN JOCARD / AFP]

Après les brigades de sécurité dans les lycées lancées en avril 2019, afin d'intervenir en urgence à l'intérieur ou aux abords des établissements scolaires à la demande du proviseur, Valérie Pécresse souhaite en faire de même dans les transports en commun.

Un vœu en ce sens doit être voté ce lundi 10 octobre au conseil d'administration d'Ile-de-France Mobilités. L'insécurité dans les transports en commun franciliens est une réalité, face à laquelle la présidente de la région et d'Ile-de-France Mobilités (IDFM) souhaite trouver des solutions.

Parmi elles, la création de brigades de sécurité régionales dédiées aux transports en commun, qui viendraient s'ajouter aux agents du GPSR (Groupe de protection et de sécurité des réseaux) de la RATP et de la Sûreté ferroviaire de la SNCF.

Des unités spécialisées à l'image des brigades de sécurité dans les lycées lancées en avril 2019, afin d'intervenir en urgence à l'intérieur ou aux abords des établissements scolaires à la demande du proviseur.

Des brigades régionales de sûreté

«Je vais créer des brigades régionales de sûreté (BRS) composées de trois agents de sécurité privée», a ainsi annoncé Valérie Pécresse ce lundi, expliquant vouloir «recruter une centaine de personnes» capables d'intervenir «dès qu'il y a un problème» et susceptibles de rester jusqu'à ce que le problème soit réglé. Des brigades qui travailleront sous l'égide du Centre de coordination opérationnelle de sûreté (CCOS) que supervise la préfecture de police de Paris.

En outre, l'élue francilienne souhaite recruter un millier d'agents de sécurité supplémentaires, d'ici à 2027, afin de garantir un haut niveau de sûreté aux usagers franciliens, et ce, alors que les violences y sont toujours aussi fréquentes. Encore ce week-end, un jeune de 22 ans a reçu 3 coups de couteau sur la ligne P, au niveau de La Ferté-sous-Jouarre (77), parce qu'il avait demandé à son agresseur d'arrêter de fumer dans le train.

Comme elle le répète depuis des années, la présidente de la région Ile-de-France réclame également au gouvernement le retour des policiers et gendarmes qui étaient mobilisés dans les transports, avant d'être déployés ailleurs. De 1.350 en 2015, ils n'étaient plus que 1.000 en 2019. Car comme elle le souligne, même si les agents RATP et SNCF sont parfois armés et assermentés, seuls les policiers peuvent prendre des plaintes et déclencher une enquête.

«Je pousse un coup de gueule et j'appelle le ministre de l'Intérieur [à l'époque Christophe Castaner, ndlr] à revoir ces effectifs de police nationale dans nos transports», avait d'ailleurs fait savoir la présidente de la région il y a trois ans quasiment jour pour jour, rappelant que les agents du GPSR de la RATP et de la Sûreté ferroviaire de la SNCF n'avaient «pas les mêmes missions, ni les mêmes moyens» que la police nationale.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités