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Ligue 1: l'officialisation du rachat de l'OL par l'Américain John Textor différée

De nombreuses étapes restent encore à accomplir. [Olivier CHASSIGNOLE / AFP]

Le rachat du club de l’Olympique lyonnais par le milliardaire américain John Textor a été différée, le groupe évoquant ce vendredi 30 septembre des étapes techniques encore à finaliser.

Une prise de contrôle à près de 800 millions d’euros. C’est ce que précise un communiqué d’OL Groupe, annonçant ce vendredi 30 septembre des étapes techniques encore à finaliser pour le rachat officiel du club de football de l’Olympique lyonnais par le milliardaire américain John Textor.

«La société informera le marché dès que ces discussions auront abouti et qu'une nouvelle date aura été fixée. Ces discussions devraient aboutir dans les tout prochains jours», précise ce même communiqué.

Selon le groupe, les parties ont encore à finaliser dans les prochaines semaines la documentation juridique, notamment les principaux financements d’Eagle Football, société dirigée par John Textor et les étapes mécaniques nécessaires à la bonne réalisation de l’opération, ce qui explique l’impossibilité d’officialiser le rachat du club à la date du 30 septembre 2022.

De nombreuses étapes encore à accomplir

Tout d’abord, John Textor doit acquérir la totalité des actions du groupe et la moitié des obligations convertibles en actions pour financer la construction du Groupama stadium (Orsanes). Ces dernières sont détenues par Holnest, propritété de la famille Aulas, l’actuel dirigeant du club lyonnais. Il doit ensuite obtenir les actions et les Orsanes de Pathé et le fonds d’investissement chinois IDG Capitals.

En termes de chiffres, Holnest détient 27,72 % des parts, contre 19,36 % pour Pathé et 19,85 % pour IDG Capitals. Ainsi pour financer l’opération, ce n’est pas moins de 79 % du captial que doit racheter John Textor et en céder 8 % à Holnest.

Pour l’aider dans ses démarches, l’homme d’affaires américain s’est appuyé sur «amis» des investisseurs tels que James Salter, le propriétaire d'une trentaine de marques comme Reebok et Sports illustrated, et Bill Foley, le patron du club de hockey sur glace de Las Vegas.

«On amène de l’argent avec Jamie (Salter) et Bill Foley, deux amis. On a investi avec nos fonds propres. On a les reins solides, nous achetons ces actions avec nos capitaux propres, ce n'est pas de la dette.» avait déclaré John Textor à Décines le 21 juin dernier, le siège de l’OL.

Un investisseur puissant en renfort

Même si Jamie Salter avait annoncé un prêt de 523 millions d’euros dans un communiqué datant du 25 juin, de récents doutes avaient été soulevés par les médias concernant la part de financement de Bill Foley, refusée par les banques.

Pour pallier ce problème un nouvel investisseur très puissant s’est engagé dans le rachat. Il s’agit d’Ares Credit Group, l'une des quatre unités de la société d'investissement alternatif américaine Ares Management Corporation, qui a pris en 2021 une participation dans l'Atlético Madrid.

«Il ne faut pas laisser penser que les choses pourraient ne pas se faire. L'accord signé est un accord ferme sans condition suspensive depuis le début. (...) Rien ne suscite d'interrogations», a répété Jean-Michel Aulas dans un entretien à l'Équipe le 20 septembre. Eagle Football et Holnest deviendront ainsi les deux seuls actionnaires d’Ol Groupe et lanceront d’ici novembre une offre publique d’achat (OPA) sur les actions restantes au prix de trois euros par action et 265,57 euros par Osrane. 

Au terme du processus, l'OL, septuple champion de France, deviendra le onzième club français racheté par un investisseur étranger, même si Jean-Michel Aulas, à la tête du club depuis 1987, restera président exécutif dans le cadre d'un contrat de trois ans. 

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