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Belfort : six plaintes pour des «piqûres» lors d'un festival de musique

De nombreuses plaintes ont été déposées à la suite de signalements de piqûres dans des boîtes de nuit, bars et festivals, partout en France.[GUILLAUME SOUVANT / AFP]

Six personnes ont déposé plainte, affirmant avoir été piquées samedi soir lors d'un festival de musique à Belfort.

Deux jeunes hommes et quatre jeunes filles, âgées de 17 à 18 ans, ont déposé plainte, assurant avoir été piqués lors du Festival international de musique universitaire à Belfort (FIMU). 

«On a des signes de piqûres, comme on a pu en connaître sur d'autres festivals ou d'autres soirées», a expliqué Jessica Vonderscher, procureure de la République, confirmant une information du quotidien régional L'Est Républicain. Les adolescents ont dit «avoir ressenti une douleur soit au niveau du bras soit de la main ressemblant à une piqûre», a-t-elle précisé dans un communiqué. 

Seules «trois personnes sont passées par les urgences de l'hôpital» dans la nuit de samedi à dimanche pour des tests «afin de déterminer si un produit leur a été injecté et, si c'est le cas, «quel type de substance», a poursuivi Jessica Vonderscher, qui n'avait pas encore les résultats de ces analyses.

Une enquête a été ouverte 

Les trois autres personnes ont également été orientées vers l'hôpital pour des tests mais ne s'y sont pas rendues pour l'instant, a indiqué la magistrate. «L'intérêt c'est qu'elles y aillent», a-t-elle insisté. Une enquête a été confiée à la police de Belfort.

Quatre autres personnes ont déposé plainte après avoir été piquées samedi, pendant le festival Pentecôtavic à Vic-Fezensac, dans le Gers. Un suspect a été placé en garde à vue, selon le parquet d'Auch. Le suspect de 38 ans était toujours en garde à vue dimanche soir.

Au total, sept personnes ont affirmé avoir été victimes de ces piqûres, mais toutes n'ont pas déposé plainte, a indiqué à l'AFP le procureur de la République d'Auch Jacques-Edouard Andrault. «Certains n'ont rien éprouvé, d'autres ont été victimes de malaises. Mais on constate à chaque fois la présence de piqûres», a-t-il précisé.

Une vague inexpliquée de piqûres a touché ces derniers mois des boîtes de nuit, des bars et des festivals à travers la France, avec des plaintes déposées de Lille à Béziers (Hérault) et de Lorient (Morbihan) à Strasbourg, en passant par Grenoble, Nancy, Lyon, Besançon, Valence.

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