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Ouigo : moins chers mais très lents, les «trains classiques» à 5 euros ont quitté Paris

Les premiers trains Ouigo dits «classiques» sont partis ce lundi 11 avril. Les premiers trains Ouigo dits «classiques» sont partis ce lundi 11 avril. [© Eric PIERMONT / AFP]

Présentée en début d'année, la nouvelle offre Ouigo – la filiale low cost de la SNCF – a fait voyager ses premiers clients «en trains classiques» ce lundi 11 avril vers 14 destinations au départ de Paris. Un succès, malgré des temps de trajet allongés, puisque les trains affichaient complets.

Après le traditionnel train bleu ciel, Ouigo a opté pour un coloris entièrement rose pour lancer cette nouvelle offre de trains desservant 14 destinations sur les lignes Paris-Nantes et Paris-Lyon.

Des trajets compris entre 3h30 et 5h15

Concrètement, Ouigo propose 2 allers-retours quotidiens entre Paris (Austerlitz ou Bercy) et Lyon-Perrache, qui prennent entre 4h45 et 5h15, avec des arrêts à Villeneuve-Saint-Georges (à partir de juin), Melun, Dijon, Chalon-sur-Saône et Mâcon.

Et 3 allers-retours par jour entre Paris-Austerlitz à Nantes passant par Le Mans ou par Tours, qui prennent entre 3h30 et 4h15, avec des arrêts à Juvisy, Massy-Palaiseau, Versailles-Chantiers, Chartres, Le Mans et Angers, ou Juvisy, Les Aubrais, Blois, Saint-Pierre-des-Corps, Saumur et Angers.

Des rames défraîchies ?

Sauf bémol selon les détracteurs du projet : l'utilisation de vieilles voitures Corail à peine rafraîchies et pelliculées en rose, dont le confort laisse à désirer, avec des sièges un peu usés et des rames sans prise...

Des critiques immédiatement balayées par Stéphane Blandin, directeur du développement d'Oslo, la filiale de SNCF Voyageurs, qui exploite le nouveau service, qui explique que si le retour des trains Corail sur ces deux axes est un succès, et si l'expérience continue, des efforts seraient faits sur «la rénovation intérieure».

«La foule souriante sortant du premier Ouigo⁩ train classique Nantes-Paris (qui est complet !) vaut mille discours. C’est pour eux que nous construisons des offres innovantes, à petits prix», a de son côté commenté Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités à la SNCF.

Lui vante les mérites de ce nouveau service, qualifié de «flexible et confortable» et dont le prix ne dépasse pas 30 euros. Selon lui, 60.000 billets auraient déjà été vendus, pour des trajets ouverts jusqu'au 19 juin. 

De nouveaux «trains classiques» seront ensuite disponibles à la réservation, notamment pour les vacances d'été, à partir du 6 mai prochain.

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