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Omicron, Internet, inflation… des soldes d’hiver à nouveau dans l’incertitude

Ce mercredi 12 janvier marque le début des soldes d’hiver. Si les consommateurs vont profiter de produits à prix réduits, cette période préoccupe les autorités. Entre Covid-19, hausse des prix ou encore alternative du numérique, les sources d’inquiétude sont nombreuses.

Depuis le début de la crise sanitaire liée au Covid-19, les commerces ont souffert. Cette année encore, cela reste la plus grosse interrogation pour les commerçants.

En effet, la hausse des contaminations au coronavirus pourrait refroidir les Français quant à leurs envies d'aller faire des achats importants.

«On voit que la décision de mettre tout le monde au télétravail a déjà eu un impact non-négligeable sur l’afflux en boutiques avec dans certains cas une fréquentation en baisse de 50% par rapport à l’année dernière», a par ailleurs rapporté à l’Agence France-Presse Florence Bonnet-Touré, secrétaire générale de la fédération de l’habillement.

L’explosion des ventes privées

Dans un climat particulièrement anxiogène, la multiplication des ventes privées sur internet perturbe le secteur de la vente.

«A force de voir des produits soldés en permanence, le consommateur se dit que c’est en réalité le prix non barré qui est trop cher», a analysé Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’Institut Français de la Mode (IFM).

Cette nouvelle prolifération est un manque à gagner pour les commerçants, alors que certains sites, non domiciliés en France, ne sont pas soumis à la législation des soldes.

De ce fait, l’association de consommateurs UFC-Que Choisir a proposé à Emmanuel Macron de profiter de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, permettant «d’influer sur l’agenda européen». De quoi mieux légiférer sur le commerce en ligne.

Une inflation pesante

L’inflation devrait également peser sur le secteur de la mode en 2022. Une contradiction pour un marché où, habituellement, les prix «progressent assez faiblement par rapport à d’autres produits de l’économie».

Cependant, «les cours des matières premières comme le coton, le pétrole, la laine ont progressé». Ce à quoi, s’ajoutent les problématiques «posées par l’approvisionnement, comme le coût du fret, qui pèse énormément sur les prix», a expliqué Gildas Minvielle.

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