En direct
A suivre

Vaucluse : un réseau de trafic de drogue type «Uber-coke» démantelé

Pour tenter de duper la police, les trafiquants prenaient des «voix de femmes». [DENIS CHARLET / AFP]

Un réseau de trafic de cocaïne et de résine de cannabis «type Uber-coke», qui fonctionnait uniquement par livraison a été démantelé dans la région de Cavaillon (Vaucluse), a annoncé la police ce lundi 29 novembre.

Au terme d'une enquête de deux mois, le pôle stupéfiants de la police de Cavaillon, formé de trois enquêteurs, et des effectifs de la voie publique, ont interpellé sept personnes mercredi dernier, dans différents endroits de la ville. Âgées de 25 à 30 ans, elles étaient toutes connues des services de police. 

Lors d'une conférence de presse, le commandant de police Bernard Dalverny  a déclaré que les trafiquants avaient été «déstabilisé» par la forte présence policière. Les malfaiteurs se sont alors «réorientés vers à un trafic "à la portière"».

Un système de voitures de location 

D'après les premiers éléments de l'enquête, les livreurs opéraient au moyen de voitures de location qu'ils changeaient «tous les deux-trois jours». Ils donnaient ensuite «rendez-vous aux clients dans le quart-d'heure, dans un endroit un peu désert». Ils modifiaient ensuite le lieu «par téléphone quelques minutes avant». 

Les clients, dont 65 ont été entendus par la police, joignaient les livreurs «sur plusieurs numéros de téléphone qu'ils se passaient via le bouche-à-oreille». Pour tromper les enquêteurs, les trafiquants prenaient «des voix de femmes» au téléphone. 

La drogue vendue était «principalement de la cocaïne», selon la police, en quantités variant d'un demi-gramme à dix grammes, «à 60 euros le gramme». La police estime que sur un seul numéro de téléphone, 2.800 contacts avec des clients étaient établis chaque mois, et jusqu'à 320 clients contactés, générant plus de 126.000 euros de recettes.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités