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Bac 2022 : ce qui va changer dans la notation

Toutes les notes des élèves ne seront pas prises en compte dans le contrôle continu. [Frederick Florin / AFP]

De plus en plus difficile à comprendre. Les modalités du Baccalauréat, en particulier du contrôle continu, ont (encore) changé.

Les nouvelles mesures ont été adoptées cet été. Passées inaperçues, elles ont été reprécisées auprès du Parisien ce 22 novembre. 

Actuellement, la note finale du Bac se compose de 60% d'épreuves finales et de 40% de contrôle continu. Les épreuves finales comprennent l'oral et l'écrit de français, le grand oral, l'écrit de philosophie, et les écrits de deux enseignements de spécialité choisis en Terminale. Le contrôle continu, quant à lui, est composé des moyennes obtenues en classe de Terminale et - dans une moindre mesure - en classe de Première. 

Seulement voilà : toutes les notes ne seront pas comptabilisées dans le contrôle continu. La Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) a indiqué à nos confrères que les matières déjà évaluées en «épreuve finale» ne seraient pas prises en compte dans le contrôle continu. Celui-ci sera donc uniquement constitué des moyennes d'histoire-géographie, de langues vivantes, d'éducation physique et sportive, de l'enseignement de spécialité abandonné après la Première, et de l'enseignement scientifique pour la filière générale et des mathématiques pour la filière technologique. 

Des contrôles choisis par les professeurs

Deuxième subtilité : au sein de toutes ces matières, plusieurs évaluations ne seront pas retenues. Ce sera aux professeurs de choisir quels contrôles seront comptabilisés pour la note du Bac. La DGESCO assure que les élèves seront prévenus à l'avance. 

Cette mesure est particulièrement critiquée par les syndicats. Beaucoup, comme la Snes-FSU, fustigent un «Bac local», qui n'aurait pas la même valeur selon les établissements (certains étant réputés pour noter de manière plus sévère). 

Déjà cet été, lorsque les évaluations communes avaient été supprimées au profit du contrôle continu, les syndicats étaient montés au créneau. En plus des disparités entre lycées, le contrôle continu provoque «une augmentation de la charge de travail, des pressions des familles sur les enseignants, une dénaturation de nos métiers (ndlr : personnels de l'Education nationale) et une augmentation des inégalités entre élèves», avaient dénoncé à l'époque la Snes-FSU et la Snalc dans un communiqué commun. 

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