Depuis cet été, les personnels et usagers de l’hôpital d’Antibes dans les Alpes-Maritimes se retrouvent confrontés à une montée préoccupante des incivilités et de la violence.
«Ces actes isolés de quelques-uns deviennent insupportables pour tous, en premier lieu les professionnels, mais également les usagers et leurs familles qui se retrouvent témoins, impuissants de ces agissements inconvenants», assure la direction de l’établissement précisant que les faits constatés proviennent de «Monsieur et Madame tout le monde».
Un plan sécurité de 30 mesures
Un phénomène «nouveau» pour lequel l’établissement a décidé de réagir de manière «ferme et vigoureuse» en instaurant une campagne de «tolérance zéro» à l’égard d’actes isolés, avec un plan sécurité de trente mesures «pour refaire de l’hôpital un sanctuaire où la violence n’a pas sa place.»
Parmi ces actions de protection, la restriction des visites, le renforcement de la présence des agents de sécurité et de la vidéoprotection, la systématisation du dépôt de plainte après toute agression, la formation des personnels ou encore la mise en place d’une campagne de sensibilisation à l’attention des patients et de leurs proches sur le nécessaire respect des règles de bon fonctionnement d’un hôpital.
Le Centre hospitalier d'Antibes Juan-les-Pins compte pas moins de 700 lits et emploie 1.600 professionnels.