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Île-de-France : plus d'un tiers des Franciliens envisagent de changer de logement après le Covid

Les Franciliens tendent à bénéficier d'«un meilleur cadre de vie». Les Franciliens veulent bénéficier d'«un meilleur cadre de vie». [© ALAIN JOCARD / AFP]

Plus d'un tiers des 12 millions de Franciliens envisagent de changer de logement, selon une étude réalisée par l'Institut Paris Région en marge de la crise sanitaire et publiée ce mardi 21 septembre.

Bien que la grande majorité des Franciliens (84 %) considèrent leur quartier comme un lieu de vie agréable, comme le rappelle ce baromètre annuel sur leurs conditions de vie et aspirations, plus d'un tiers d'entre eux (36 %) expriment leur volonté de changer de logement.

Un projet qui est davantage souhaité que réellement engagé, selon l'Institut Paris Région, puisque le déménagement est en cours pour seulement 3 % d'entre eux, que 24 % en sont au stade des recherches et des visites et que 9 % n'ont pas encore enclenché le processus.

Pour un «meilleur cadre de vie»

Parmi les raisons qui les poussent à déménager, les Franciliens interrogés ont principalement confié tendre vers un «meilleur cadre de vie», pour environ 40 % des 35-75 ans, ou ont évoqué des «raisons familiales», pour 35 % des 18-24 ans. Pour autant, seuls 17 % des actifs franciliens envisagent de déménager hors de la région capitale, alors que 21 % souhaitent rester en Île-de-France.

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Par ailleurs, le recours au télétravail a plus que doublé en Île-de-France selon l'étude, avec 42 % des actifs qui y ont eu recours dans l'année précédente, contre 20 % avant la crise. La moyenne des jours télétravaillés par semaine est passée de 1,4 avant la crise à 2,6. Seuls 7 % des actifs qui avaient déjà recours au télétravail avant la crise souhaitent en voir sa part diminuer aujourd'hui, 40 % souhaitant l'augmenter et 53 % le maintenir.

A noter que les télétravailleurs satisfaits mettent en avant le gain de temps de transport et la moindre fréquentation des transports en commun (91 %), la flexibilité dans l'organisation personnelle (87 %) et l'efficacité au travail (84 %).

Un tiers ont repoussé leurs soins

Autre résultante de la pandémie de Covid-19 sur les habitants de la région capitale, selon cette étude réalisée du 8 au 28 juillet par Médiamétrie auprès de 4.200 personnes, 36 % des Franciliens interrogés disent avoir renoncé, annulé ou reporté des soins, surtout dentaires (47 %). Mais aussi des consultations gynécologiques (27 %) chez les femmes, de généralistes (26 %) et ophtalmologistes (25 %).

Les deux principales raisons sont le délai pour obtenir un rendez-vous, en particulier chez les généralistes (31 % des motifs de report ou renoncement) ou la crainte d'attraper le Covid-19, plus présente pour les soins de gynécologie (28 %) ou dentaires (26 %).

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