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Île-de-France : les voleurs de montres de luxe dans le viseur de la justice

Les montres de luxe sont faciles à écouler sur Internet. Les montres de luxe sont faciles à écouler sur Internet.[© BERTRAND LANGLOIS / AFP]

En Île-de-France, les vols de montres – souvent pratiqués avec violence – sont de plus en plus fréquents. Quatre jeunes, accusés d'avoir dérobé au moins 3 montres de luxe, doivent être jugés ce vendredi 23 juillet par le tribunal correctionnel de Versailles.

Bien connus des services de police, ces quatre jeunes ont été interpellés mi-juin à leur domicile en Seine-Saint-Denis (93), alors qu'ils étaient surveillés depuis le début du mois par les enquêteurs de Versailles (78). Quelques jours avant, le 1er juin, ils auraient en effet tenté de voler une voiture ainsi qu'une montre de luxe à un sexagénaire dans les Yvelines (78).

Une centaine de voleurs interpellés

Un fait divers loin d'être isolé si l'on regarde les chiffres. Entre janvier et juillet 2021, 96 voleurs ont été interpellés pour des faits similaires survenus dans la région francilienne, selon une information de France Info. Souvent le fait de jeunes garçons, tout juste majeurs, mais qui n'hésitent pas à utiliser la violence pour parvenir à leurs fins.

Leur technique ? Repérer leur future victime et la suivre à trois ou quatre jusqu'à ce que celle-ci entre dans un hall d'immeuble ou dans un parking souterrain. Là, l'un des malfaiteurs est chargé d'étrangler la victime, parfois jusqu'à l'évanouissement, pendant que ses complices dégraffent le mécanisme d'attache de la montre.

«C'est l'histoire de quelques instants, trente secondes à une minute maximum», a ainsi témoigné le commissaire Julien Herbaud, chef de la sûreté territoriale de Paris à France Info, qui explique par ailleurs que si ces vols sont majoritairement élucidés, les montres – immédiatement revendues via Internet – ne sont en revanche quasiment jamais retrouvées.

Contrairement à d'autres objets de luxe, comme les voitures, les montres sont bien plus faciles à écouler, souvent vendues deux à trois fois moins cher que leur prix d'achat. De fait, selon le commissaire Julien Herbaud, elles sont souvent déjà revendues avant même que la victime n'ait eu le temps de porter plainte.

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