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Sécurité : les caméras-piétons généralisées pour les forces de l’ordre ce 1er juillet

Gendarmes et policiers vont commencer à recevoir à partir de ce jeudi 1er juillet les caméras-piétons qu’ils devront porter lors des patrouilles. Au total, 30.000 appareils doivent leur être distribués.

Le but est que chaque équipe de forces de l’ordre réalisant une mission en soit équipée, afin de garantir la sécurité des agents et d’apaiser les relations avec la population. «Quand quelqu’un déclenche les hostilités et qu’il sait qu’il est filmé, il ne se comporte pas pareil. Quand un policier est en permanence en train de filmer ses actions, il ne se comporte pas pareil», avait légitimé Emmanuel Macron, en décembre 2020.

Une première livraison de 2.000 caméras-piétons sera ainsi effectuée ce 1er juillet, puis une deuxième du même nombre le 10 juillet. Suivront 17.000 avant la fin de l’été et le reste à l’automne. Le ministère de l’Intérieur a indiqué que tous les policiers et gendarmes devront en avoir une en 2022.

Contrer la «guerre d’images» des réseaux sociaux

De marque Motorola, la caméra sera fixée sur le torse de l’agent. L’enregistrement ne sera pas en continu, il devra être déclenché lorsque son porteur le jugera nécessaire. Il sera alors possible, pour les individus face aux forces de l’ordre, de s’en rendre compte par l’apparition d’un voyant lumineux. Jusqu’à douze heures de vidéos pourront être stockées dans le boitier. Les images pourront être conservées six mois (sauf si elles sont nécessaires à une enquête) et le ministère de l’Intérieur indique que l’agent qui portait l’appareil sera en droit de les revisionner, grâce à l’adoption de la loi Sécurité globale. De même, un fonctionnaire habilité pourra les regarder en direct.

Ces nouvelles caméras permettront de remplacer le stock d’un peu plus de 10.000 modèles déjà déployés mais qui sont peu utilisés, du fait de leur difficulté à être fixés sur l’uniforme et surtout de leur trop faible autonomie.

Les syndicats se disent favorables à l’arrivée de ces nouvelles caméras-piétons, afin, selon eux, d’en finir avec les fausses accusations dont sont victimes les agents et de rééquilibrer la «guerre de l’image» livrée sur les réseaux sociaux par des militants contre les forces de l’ordre.

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