En direct
A suivre

Affaire Gregory : d’après les experts, Jacqueline Jacob pourrait être le principal corbeau

[GERARD CERLES / AFP]

Un nouveau rebondissement s'est ajouté à l’affaire Gregory qui fait l'objet d'une nouvelle série sur TF1. D’après une expertise stylométrique dévoilée le 23 avril dernier et qui a pour but de déterminer l’auteur des lettres du corbeau, les soupçons semblent se tourner en direction de la grand-tante du petit garçon, Jacqueline Jacob.

Les magistrats avaient demandé l’analyse de comparaison de 24 lettres du corbeau avec quatre protagonistes du dossiers : Christine Jacquot, la nourrice de Grégory, Bernard Laroche, son oncle, ainsi que Marcel et Jacqueline Jacob. Et selon la conclusion du rapport de 178 pages, il y aurait une « forte probabilité » que les 24 lettres du corbeau proviendraient de cinq auteurs différents.

Cependant la stylométrie qui a été réalisée par un laboratoire suisse dont le rapport vient d’être versé au dossier d’instruction de l’affaire, comporte une information importante. En effet, les experts auraient jugé un style très ressemblant à celui de la grand-tante.

Ils estimeraient «qu’au moins 7 sur les 24 courriers portent sa signature».  Aussi, il se pourrait fortement que Jacqueline Jacob se cache derrière la lettre de revendication du meurtre du petit garçon survenu en 1984 et envoyé à son papa.

Pour rappel, Marcel et Jacqueline Jacob, qui étaient respectivement le grand-oncle et la grand-tante de Grégory, avaient été mis en examen «pour enlèvement et séquestration suivie de mort» en juin de l’année 2017. Cependant, en mai 2018, il y a eu une annulation pour vice de procédure.

En janvier dernier, le couple continuait de nier être les corbeaux, lors d’un entretien donné à la presse locale. Quant à l’avocat des Jacob, il a récemment caractérisé de «fumisterie» le nouveau rapport d’expertise stylométrique, sans avoir pris connaissance des conclusions.

Toutefois, François Saint-Pierre, l'avocat qui représente Christine et Jean-Marie, les parents de Grégory Villemin, préférit à l'époque rester sur ses gardes et ne pas s’avancer trop vite. «Nous restons extrêmement prudents quant à l’interprétation qui peut être faite de ce rapport et aux conséquences qui pourraient en être tirées», avait-il déclaré à l’AFP.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités