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Commerces : 150 dirigeants d'enseignes signent une tribune pour une réouverture le 10 mai

Des grands magasins, comme les Galeries Lafayette, font partie des signataires. Des grands magasins, comme les Galeries Lafayette, font partie des signataires.[GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Le cri d'alarme des commerçants. Dans une tribune publiée ce jeudi matin, 150 dirigeants d'enseignes et les douze grandes fédérations du secteur réclament une réouverture de leurs établissements, en grandes difficultés financières, «au plus tard le 10 mai».

Envoyé mercredi à Matignon et à Bercy, le texte, publié en intégralité par Le Parisien, insiste sur l'importance pour les commerces du mois de mai, «une période capitale en termes d’activité». «C’est pourquoi la réouverture de tous les points de vente, quelles que soient leur taille et leur localisation, doit impérativement intervenir au plus tard le 10 mai !», écrivent les signataires, qui rassemblent le monde de l'habillement (Kiabi, Celio, Mango…), de la bijouterie (Pandora, Swarovski…), des jouets (JouéClub, La Grande Récré…), de l'ameublement (Ikea, But...) ou encore des grands magasins (les Galeries Lafayette, la Samaritaine, le Printemps…).

Ils se disent d'ores et déjà prêts à rouvrir, puisqu'ils disposent d'un protocole sanitaire strict, renforcé en novembre dernier. Ils proposent aussi de faciliter la vaccination des employés en magasins.

Inquiétudes sur l'emploi

Selon eux, une réouverture rapide des 150.000 commerces non-essentiels fermés depuis le 3 avril est «vitale». «Cette situation de fermeture ne peut plus durer. Elle met gravement en péril nos entreprises et inquiète nos 800.000 collaborateurs qui craignent pour leurs emplois», alertent-ils. Ils affirment «avoir perdu plus de 20 % de chiffres d’affaires en moyenne en 2020», et «plus de 30 % d’activité depuis le début de l’année». «Chaque semaine de fermeture appauvrit et fragilise nos réseaux», soulignent-ils, expliquant entraîner dans leur chute leurs fournisseurs, franchisés et affiliés, mais aussi des marques, start-up, bailleurs, prestataires et même les villes.

Les signataires profitent également de leur tribune pour tacler l'exécutif. «Le gouvernement et de nombreuses études scientifiques l’ont confirmé : les commerces ne sont pas des lieux de transmission du virus. Notre fermeture n’est qu’une mesure administrative supplémentaire pour réduire la circulation des Français», tancent-ils, déplorant le manque d'aides de l'Etat. Pour l'heure, aucune date de réouverture n'a été fixée par le gouvernement, bien que la mi-mai soit évoquée par certaines sources.

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