Après les bugs et les difficultés pour les enfants, les parents et les enseignants, le logiciel pour l'enseignement à distance devrait fonctionner correctement en Ile-de-France à la reprise des cours, prévue le 26 avril.
C'est en tout cas ce qu'espère Valérie Pécresse, la présidente (Libres!, ex-LR) de l'Ile-de-France. Ce lundi 12 avril, l'élue notamment chargée des lycées a estimé que les défaillances étaient «normalement réglées». «Si le prestataire rempli le cahier des charges sur lequel il s'est engagé vis-à-vis de la région, cela marchera correctement» lundi 26 avril, a-t-elle estimé sur Franceinfo.
Problèmes informatiques lors de la première semaine de l'école à la maison : ''Notre prestataire a été défaillant et n'a pas rempli son cahier des charges", regrette Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France pic.twitter.com/LJ1ajzFxXl
— franceinfo (@franceinfo) April 12, 2021
Valérie Pécresse a en effet chargé l'entreprise chargée du réseau informatique, soulignant que les bugs dans l'enseignement à distance «étaient imputables au prestataire». «Nous avions demandé des capacités très puissantes et mis les moyens financiers pour cela», s'est-elle défendue.
La présidente de l'Ile-de-France met ainsi la pression à l'entreprise Open Digital Education, principal gestionnaire des plate-formes de l'éducation à distance. Cette dernière opère également dans d'autres régions (Occitanie, Grand Est, Hauts-de-France...) qui ont connu des dysfonctionnements.
Des pages saturées et attaquées ?
«Concrètement, on a connu une très forte saturation de nos plate-formes liée à un nombre très important de connexions sur une plage horaire très concentrée», a répondu Esther Baumard, directrice des opérations à Open Digital Education, le 7 avril sur Franceinfo.
Le ministère de l'Education a également évoqué de possibles attaques informatiques pour expliquer les difficultés mardi 6 avril. «Les plates-formes du CNED sont dimensionnées pour accueille plusieurs millions d'utilisateurs et un nombre illimité de classes virtuelles», a estimé le ministère dans un communiqué.
Malgré de nouvelles cyberattaques présumées jeudi, la situation s'est améliorée au fil de la semaine sur le front de l'enseignement en distanciel. «Vendredi avant les vacances, nous avons réalisé 28.000 classes virtuelles pour 850.000 élèves connectés» en Ile-de-France, s'est félicitée Valérie Pécresse.
«Nous allons avoir des réunions avec notre prestataire pour faire en sorte que [ces bugs] ne se reproduisent plus jamais. Nous avons deux semaines pour faire marcher tour ça, nous serons à pied d'oeuvre», s'est engagée l'élue de droite.