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A Nice, les salons de beauté révoltés de devoir fermer alors que les coiffeurs peuvent ouvrir

Les esthéticiennes s'insurgent contre la décision de fermeture de leur salon. Les esthéticiennes s'insurgent contre la décision de fermeture de leur salon. [CNEWS]

À quelques heures du début du confinement total à partir de minuit dans les Alpes-Maritimes, les esthéticiennes sont dans le flou. Sauf coup de théâtre de dernière minute, elles devront cesser leur activité pendant quatre semaines. Une décision qui ne passe pas, d’autant plus que le gouvernement a autorisé l’ouverture des salons de coiffure.

Elles crient à l’injustice et sont soutenues par leurs clientes. Dans la capitale azuréenne, un vent de révolte est en train de s’emparer des esthéticiennes. Des professionnelles de la beauté et du bien-être qui vont devoir fermer leurs salons pour respecter les règles du confinement imposé à partir de ce week-end par le gouvernement afin de freiner l’épidémie de Covid-19.

«Je ne vois pas en quoi le risque de contamination serait plus important chez nous que dans un salon de coiffure, peste Gaïl May, la patronne de "Gaïl Nails and Institut". Nous travaillons avec des gants, un masque et derrière une vitre de protection. Après chaque geste, nous nous lavons les mains au gel hydroalcoolique. Cette décision est d’autant plus injuste que pendant le confinement, les coiffeurs ne se gêneront pas pour proposer des manucures à leur clientèle». 

«Beaucoup continueront à travailler en douce»

En attendant une hypothétique dérogation, les professionnelles assurent qu’elles attaqueront devant la justice administrative toute décision «inéquitable». «Il ne faut pas se voiler la face, explique Gaïl May, si les salons de beauté et d’esthétique ainsi que les ongleries doivent fermer, beaucoup continueront à travailler en douce pour boucler leurs fins de mois, comme lors des deux premiers confinements».

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