En direct
A suivre

Les discothèques pourraient devenir des centres de vaccination d’urgence

Les boites de nuit se proposent de devenir des centres de vaccination Les boites de nuit se proposent de devenir des centres de vaccination[MEHDI FEDOUACH / AFP]

C’est certainement le secteur le plus touché par la crise. Le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL), face à l’impossibilité de la réouverture des boites de nuit, se propose de transformer ces lieux en centres de vaccination d’urgence.

L’organisation, qui regroupe plus de 1.600 établissement en France métropolitaine et dans les Outre-mer, affirme avoir «mobilisé ses adhérents» pour parvenir à cette proposition. Le SNDLL «invite tous les pouvoirs publics et toutes les municipalités qui le souhaitent à entrer en contact dès à présent avec (ses) exploitants», a fait savoir son président, Patrick Malvaes, dans un communiqué.

Il affirme que les gérants des discothèques «seront, évidemment, ravis, de contribuer à l'accélération du dispositif de vaccination, étape sanitaire incontournable à la reprise normale de l'activité du pays et à la réouverture de nos établissements.» Le syndicat met notamment en avant l’espace disponible dans ces établissements, qui pourrait permettre d’accueillir du public en respectant les gestes barrières.

Le secteur de la nuit est sans conteste le plus touché par la crise du coronavirus. Fermées depuis le mars dernier, le Conseil d’État avait rejeté leur réouverture l’été dernier, contrairement aux autres commerces. Au mois de décembre, Emmanuel Macron avait déclaré que «ce serait de la folie» de rouvrir ces établissements au vu de l’évolution de l’épidémie, même pour le réveillon du Nouvel An. Face à l’intensification de la pandémie en France, et à l’aube d’un probable reconfinement, la date de réouverture des discothèques est encore très incertaine.

Au 20 janvier 2021, le SNDLL a dénombré «plus de 100 liquidations et 300 procédures de redressement ou décision de fermeture volontaire. 413 discothèques sont en train de disparaître définitivement selon toute vraisemblance, soit une discothèque sur quatre», déplore l’organisation. Malgré les difficultés indéniables du secteur, le syndicat admet cependant que la situation rend la réouverture «actuellement impensable», même avec un protocole sanitaire strict.

À voir aussi

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités