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Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme : ce que l'on sait

Trois gendarmes ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi, près de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme. L'auteur présumé des coups de feu a été retrouvé mort. Un drame qui a ému jusqu'au plus haut sommet de l'Etat.

Une intervention pour violence sur conjoint

Les gendarmes ont été alertés peu après minuit, pour des faits de violence sur conjoint. Deux d'entre eux se sont rendus sur place, dans un hameau isolé près de Saint-Just (Puy-de Dôme), où la femme menacée s'était réfugiée sur le toit d'une maison. En tentant d'approcher les lieux, ils ont été visés par des tirs. L’un des militaires est décédé des suites de ses blessures tandis que le deuxième, blessé à la cuisse, a été transporté par les pompiers vers le centre hospitalier d’Ambert.

Le forcené a ensuite mis le feu à la maison, obligeant les pompiers à intervenir. C'est à ce moment-là que deux autres gendarmes, présents pour faciliter l'avancée des soldats du feu, ont été ciblés par le forcené, lourdement armé. Le Samu n'a pu intervenir que dix minutes plus tard, le temps de sécuriser les lieux, et n'a rien pu faire pour eux.

Le tireur présumé retrouvé mort

Dans un premier temps signalé en fuite, le forcené a finalement été «retrouvé mort dans son véhicule, a priori un suicide», a fait savoir l'entourage du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

L'homme, âgé de 48 ans, serait connu pour des incidents liés à des problèmes de garde d’enfant. La femme menacée, dont on ignore encore ce matin l'identité et le lien exact avec le tireur, est actuellement interrogée par les autorités pour tenter de faire la lumière sur les faits.

Toute une compagnie endeuillée

Les trois militaires décédés appartenaient tous à la compagnie d'Ambert. Le brigadier Arno Mavel, 21 ans, est mort en premier. Le lieutenant Cyrille Morel, 45 ans, et l'adjudant Remi Dupuis, 37 ans, ont eux été tués en tentant de sécuriser la zone pour l'intervention des pompiers.

Un hommage unanime

Le président de la République a tenu à rendre hommage dès ce matin aux gendarmes victimes. «La Nation s'associe à la douleur des familles. Pour nous protéger, nos forces agissent au péril de leur vie. Ce sont nos héros», a estimé Emmanuel Macron dans un tweet.

Le Premier ministre, Jean Castex, a lui aussi apporté son «indéfectible soutien» aux proches des gendarmes, tués dans un drame qui «nous touche tous et endeuille le pays tout entier».

«La Nation s'incline devant leur courage et leur engagement», a de son côté déclaré Gérald Darmanin, qui est attendu dans le Puy-de-Dôme ce matin.

Mais les réactions ne s'arrêtent pas au gouvernement puisque de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, à Clémentine Autain, députée La France insoumise, toute la classe politique a rendu hommage aux victimes.

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