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Sept membres de l'ultragauche mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste»

Parmi les individus interpellés, deux ont par la suite été remis en liberté sans poursuites à ce stade[LOIC VENANCE / AFP]

Sept membres de l'ultragauche ont été mis en examen pour «association de malfaiteurs terroriste» criminelle. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu préparer une action violente.

Les arrestations, menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ont eu lieu mardi en région parisienne, dans l'agglomération toulousaine, en Dordogne et en Ille-et-Vilaine. En tout, neuf personnes ont été interpellées ce jour-là avant d'être placées en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en avril. Des armes et des produits pouvant entrer dans la composition d'engins explosifs ont été retrouvés au cours de ces perquisitions. 

Parmi les individus interpellés, deux ont par la suite été remis en liberté sans poursuites à ce stade. Les sept autres - six hommes et une femme âgés de 30 à 36 ans - ont été mis en examen. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a requis le placement en détention provisoire pour six d'entre eux, qui étaient en cours de présentation vendredi soir à un juge des libertés et de la détention. 

Des policiers visés ?

Selon une source proche du dossier qui s'est confiée à l'AFP, l'un des suspects, Florian D., a combattu aux côtés des Kurdes au Rojava, une zone autoproclamée autonome dans le nord-est de la Syrie. «Ancré dans une idéologie prônant la révolution», il serait le «meneur» du groupe, a précisé cette source anonyme. 

Les arrestations n'ont pas tardé à susciter des réactions politiques. Plusieurs personnalités les soupçonnaient notamment d'avoir voulu s'en prendre aux forces de l'ordre. 

«Face au laxisme du gouvernement, l'ultragauche se sent pousser des ailes et projette de s'en prendre à nos forces de l'ordre. Pour ne pas retomber dans les horreurs d'Action Directe, les groupuscules gauchistes doivent être matés et dissous», a déclaré Bruno Bilde (RN), député et conseiller de Marine Le Pen. 

Une source proche du dossier a toutefois précisé à l'AFP que l'état actuel des investigations ne permettait pas de confirmer l'intentions des suspects de s'en prendre à des policiers. 

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