Ce qui devait arriver arriva. Un des participants de la fête clandestine qui a réuni entre 300 et 400 personnes, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 novembre à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), a été testé positif au coronavirus. Trois hommes étaient par ailleurs ce dimanche placés en garde à vue.
Cette affaire avait connu un premier développement attendu mais pas moins fondamental lorsque la préfecture de police avait révélé, dans un communiqué publié sur son compte Twitter samedi, qu'une personne avait été testée positive au SARS-COV-2. Ce faisant, l'institution avait invité tous les fêtards à se faire dépister.
L'un des participants à la fête clandestine qui s'est déroulée cette nuit à #JoinvilleLePont s'étant avéré positif à la #COVID19, @prefpolice invite tous les participants à se faire dépister dans les meilleurs délais et à s'isoler. https://t.co/rBL4Tq7B00 pic.twitter.com/ghUOiLKjOH
— Préfecture de Police (@prefpolice) November 14, 2020
Visés par des jets de bouteilles, les policiers portent plainte
L'objectif étant de tout faire pour limiter les conséquences sanitaires dans cette retentissante affaire qui, la veille, avait nécessité l'intervention des forces de l'ordre. Ces dernières avaient fait l'objet de violences de la part des convives.
En effet, manifestement mécontents de se faire déloger, certains invités avaient lancé des bouteilles sur les policiers, a confirmé la préfecture de police. Des faits pour lesquels les policiers concernés ont d'ailleurs porté plainte.
Cette nuit, à #JoinvilleLePont, les sont intervenus pour une soirée dans un pavillon.
300 personnes présentes, dans un mépris total des règles sanitaires, ont été évacuées.
Plainte des pour violences, les "convives" mécontents leur ayant, de plus, lancé des bouteilles... pic.twitter.com/xAePKYbWsJ— Préfecture de Police (@prefpolice) November 14, 2020
Selon Le Parisien, les forces de l'ordre avaient dû faire usage de «deux grenades de désencerclement». Une personne a été blessée lors de l'incident, a ajouté le quotidien.
L'organisateur, le propriétaire et un troisième homme en garde à vue
Ce dimanche, la sûreté territoriale du Val-de-Marne a procédé à trois interpellations, a appris CNEWS auprès du syndicat SGP police du département. Il s'agit du propriétaire du loft où a eu lieu la fête mais aussi de l'organisateur de la soirée. Le gardien des lieux serait également concerné.
Ces derniers ont été arrêtés pour «mise en danger de la vie d'autrui, violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, menaces et actes d'intimidation commis contre les personnes exerçant une fonction publique, travail dissimulé et ouverture d'un établissement recevant du public malgré une mesure de fermeture temporaire ordonnée dans une circonscription territoriale où l'état d'urgence sanitaire est déclaré».