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La Société Générale va supprimer 640 postes en France

Ces suppressions de postes entrent dans le cadre du plan de réduction de coûts lancé par la Société Générale en août dernier. Ces suppressions de postes entrent dans le cadre du plan de réduction de coûts lancé par la Société Générale en août dernier. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Dans le cadre d'un vaste plan d'économies, la Société Générale a annoncé ce lundi 9 novembre la suppression nette de 640 postes en France, sans départs contraints. A l'instar de ses concurrentes, la banque souffre d'un manque de rentabilité en raison du contexte économique et sanitaire.

Ces réductions d'effectifs interviendront essentiellement au niveau de sa banque de financement et d'investissement, en difficulté depuis plusieurs années. En avril 2019, cette division avait déjà été la principale victime du précédent plan de suppressions de postes annoncé par le groupe aux 138.000 collaborateurs (dont 40.000 en France), qui visait 1.600 emplois dans le monde, dont 750 en France.

Des suppressions de postes sont également envisagées au sein des directions centrales, qui incluent entre autres les ressources humaines et la communication. Elles ne concerneront pas le réseau d'agences bancaires. Ces coupes auront lieu en majorité à Paris (400 postes) et à Nantes (60 postes), selon les informations du Figaro.

Ces réductions d'effectifs, annoncées dans un communiqué, s'inscrivent dans le cadre du vaste plan de réduction de coûts d'environ 450 millions d'euros d'ici à 2022-2023, lancé par la Société Générale en août dernier pour améliorer la rentabilité de ses activités de marché. Au-delà du groupe au logo rouge et noir, c'est tout le secteur bancaire européen qui souffre en ce moment, en raison de la persistance de taux d'intérêt très bas et de la crise économique provoquée par la pandémie de coronavirus.

D'autres réductions d'effectifs à venir ?

Des difficultés durement sanctionnées en Bourse. Depuis le début de l'année, l'action Société Générale a perdu près de 58 % de sa valeur. Au niveau des bénéfices, la banque est en revanche revenue dans le vert au troisième trimestre (+862 millions d'euros), après avoir été plombée par la crise du Covid-19 au deuxième trimestre (perte nette de près de 1,6 milliard d'euros).

Un projet de fusion du réseau de la Société Générale avec celui du Crédit du Nord, annoncé en septembre dernier, fait craindre aux syndicats des fermetures d'agences bancaires et ainsi de nouvelles suppressions de postes dans un futur proche. «L'absorption des banques du groupe Crédit du Nord, et les futurs doublons que cela va créer aussi bien dans le réseau d'agences que les services supports, génèrent encore plus de craintes et est vraiment anxiogène pour nos collègues», indique le syndicat SNB CFE-CGC, cité par le Figaro. Entre 1.500 et 2.500 postes seraient menacés par ce rapprochement selon les organisations de salariés.

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