Brahim A., l’assaillant de la basilique Notre-Dame, qui a assassiné trois personnes le jeudi 29 octobre, serait-il un «loup solitaire» ou l'exécutant d’un réseau structuré en France ?
C est ce que cherchent toujours à savoir les enquêteurs placés sous l’autorité du parquet antiterroriste.
Dès les jours qui ont suivi le drame, les policiers ont placé plusieurs individus en garde à vue mais aucun n’a été présenté à un juge. L'objectif était de vérifier leurs liens avec l'auteur présumé de 21 ans venu de Tunisie pour commettre son acte terroriste à l’arme blanche contre trois victimes au sein de l’église.
Dix personnes relâchées
Les enquêteurs ont rapidement interpellé à Grasse un ressortissant tunisien de 29 ans, soupçonné d’avoir partagé le parcours migratoire du terroriste à travers la Méditerranée et via l'île de Lampedusa. Il a été arrêté compagnie de deux hommes vivant sous le même toit. Les policiers ont ensuite interpellé dans le Val d'Oise un homme de 29 ans soupçonné d’avoir communiqué avec Brahim A. L’individu a été arrêté en compagnie de trois hommes de 23 à 45 ans présents à son domicile.
Au total, dix personnes auraient ainsi été interpellées, dont un mineur de 17 ans mercredi dernier, en Seine-Saint-Denis. L’individu qui aurait échangé des messages avec l’assaillant a été relâché comme l’ensemble des hommes entendus dans le cadre de cette sordide affaire.
L’assaillant toujours dans un état grave
Depuis vendredi dernier, Brahim A., l’auteur de l’attentat de Nice, n’est plus hospitalisé dans la capitale azuréenne mais en région parisienne. Son transfert a été dicté par des impératifs de sécurité.
Positif au Covid-19 et grièvement blessé par balles lors de l’intervention des Policiers Municipaux, Brahim A n’aurait pas encore pu être interrogé en raison de son état de santé. L’enquête se poursuit...