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Noisy-le-Sec : le suspect du quintuple meurtre toujours en réanimation

[Philippe HUGUEN / AFP]

L'auteur présumé du quintuple meurtre de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) était toujours en réanimation dimanche soir, a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny.

Ce père de famille d'origine sri-lankaise est soupçonné d'avoir tué à l'arme blanche sa femme, ses deux enfants âgés de 5 ans et de 18 mois et deux de ses neveux de 8 et 11 ans samedi dans la matinée, pour des motifs encore inconnus. 

Les faits se sont déroulés dans un pavillon de cette ville de banlieue parisienne. Le suspect, hospitalisé pour de graves plaies au couteau, est également soupçonné d'avoir grièvement blessé les parents de ses neveux et d'avoir atteint plus légèrement les deux enfants plus âgés du couple, a indiqué le parquet dans un communiqué. La femme et les quatre enfants ont été retrouvés morts samedi dans ce pavillon de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Le parquet de Bobigny évoque un drame «intra familial».

La communauté tamoule de Noisy-le-Sec dans laquelle évoluaient le suspect et les victimes était sous le choc. «C'était une famille très soudée, collée, ils étaient tout le temps ensemble et habitaient tout près», a expliqué à l'AFP Sasi Mahalingam, président de l'association franco-tamoule de Noisy-le-Sec, qui regroupe environ 80 personnes de la communauté. Selon lui, la famille, originaire du district de Jaffna, dans le nord du Sri-Lanka, serait arrivée il y a une quinzaine d'années en France et environ trois ans à Noisy-le-Sec.

«C'était un père très calme, très proche de ses enfants, il emmenait tous les jours son fils de 5 ans à l'école», se souvient-il. «Je connaissais le père, ce n'est pas possible de l'imaginer faire cela, il était toujours très discret et très présent pour ses enfants», a indiqué de son côté le maire de la ville, Olivier Sarrabeyrouse, qui avait été l'instituteur de plusieurs des enfants des deux fratries.

L'auteur présumé des faits, qui travaillerait dans les cuisines d'une brasserie parisienne, serait en lien avec la fratrie par «sa soeur», selon Sasi Mahalingam.

Des cellules psychologiques vont être mises en place cette semaine dans les écoles maternelles, primaires et collèges de la ville, a indiqué à l'AFP la préfecture de Seine-Saint-Denis.

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