Alors que l’humoriste Jean-Marie Bigard a tenu à rejoindre les gilets jaunes mobilisés ce samedi, il n’a pas reçu l’accueil qu’il espérait.
Arrivé vers 10h place de la Bourse, où étaient présents quelques centaines de manifestants, Jean-Marie Bigard a rapidement été pris à partie. Dès qu’il a été reconnu, malgré son masque et ses lunettes de soleil, la foule a commencé à le huer, scandant notamment «Bigard collabo !».
Jean-Marie Bigard pris à partie par des manifestants doit quitter la manifestation. Exfiltration en cours. #12septembre #GiletsJaunes pic.twitter.com/yHyWsifrfx
— Remy Buisine (@RemyBuisine) September 12, 2020
Exfiltration forcée
Des insultes qui seraient la conséquence d’une prise de position de l’humoriste contre un des leaders du mouvement des «gilets jaunes», Jérôme Rodrigues. Ce dernier avait comparé les policiers à «une bande de nazis», ce que Bigard a dénoncé.
Obligé de se réfugier dans une pizzeria de la place de la Bourse, il a tenu à rassurer les manifestants en expliquant à la presse que tout cela n’était qu’une «mauvaise interprétation», ajoutant : «Pendant un moment, les gens ont cru que je les lâchais ce qui est faux, c'est tout.»
#12septembre @JM_Bigard étonné par la violence (jets de projectiles, insultes) de certains #GiletsJaunes alors qu'il est un grand défenseur des GJ depuis le début du mouvement pic.twitter.com/vRKp12tr4F
— VisioMedia Press (@VisioMediaPress) September 12, 2020
Jean-Marie Bigard qui a récemment rappelé qu'il comptait bien se présenter à la prochaine élection présidentielle a finalement dû quitter les lieux pour éviter que l’ambiance ne devienne un peu plus électrique, et a quitté sur une moto venue le chercher.