Gérald Darmanin porte plainte contre le Gilet jaune Jérôme Rodrigues

Gérald Darmanin a indiqué ce jeudi matin sur Twitter qu’il allait déposer plainte contre Jérome Rodrigues au nom du ministère de l’Intérieur, qu’il dirige. Il vise un tweet rédigé par le gilet jaune, qui traite les policiers de «nazis».

«C’est clair bande de nazis vous irez ouvrir le camp de concentration disponible au nord-est de Paris celui que vous tentez de cacher aux médias», avait écrit Jerome Rodrigues sur le réseau social, avant de retirer son tweet.

Il répondait à un message du syndicat de police Synergie-Officiers, qui avait posté le texte «nous avons suffisamment de place pour vous accueillir» sous un appel du gilet jaune à ne plus décliner son identité lors de la manifestation prévue le 12 septembre, en arguant que le plus gros risque était de passer «4 heures maximum au commissariat». Le compte qui relayait son appel demandait avec défi si les forces de l’ordre «auront suffisamment de place pour tous nous accueillir ?»

Nous avons suffisamment de place pour vous accueillir ! #GiletsJaunes #12septembre #Jesoutienslapolice #Police #FDO https://t.co/LDBNz2JYG8

— Synergie-Officiers (@PoliceSynergie) September 8, 2020

Une question qui a donc entrainé la réponse ironique du syndicat policier, ce qui n’a pas plu au gilet jaune. Sa saillie verbale comparant les policiers aux nazis a ensuite déclenchée la réaction du ministre Gérald Darmanin, qui a indiqué que «les propos de M.Rodrigues envers la police de la République sont ignobles. Au nom du ministère, et pour défendre l’honneur de tous les policiers, je dépose plainte».

Les propos de M. Rodrigues envers la police de la République sont ignobles. Au nom du ministère, et pour défendre l’honneur de tous les policiers, je dépose plainte. pic.twitter.com/Z505fgrJGY

— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 10, 2020

Par ailleurs, concernant ce «camp de concentration» que la police tenterait de cacher aux médias, il s’agirait en réalité d’un commissariat du 18^e arrondissement, doté d'une grande cour où sont regroupées les personnes interpellées lors de manifestations, comme l’a révélé Libération.