En direct
A suivre

L'ours Cachou retrouvé mort en Catalogne

Un ours relâché dans les Pyrénées (illustration).[L’OFFICE NATIONAL DE LA CHASSE ET DE LA FAUNE SAUVAGE (L’ONCFS) / AFP]

Cachou, un ours mâle né en 2015 dans les Pyrénées qui s'était distingué par son comportement de prédateur, a été retrouvé mort jeudi dans le Val d’Aran (Espagne) par les agents ruraux catalans, a-t-on appris auprès d'associations environnementalistes françaises.

C'est «l’immobilité prolongée de l’ours Cachou», doté d'un collier GPS, qui a alerté les fonctionnaires espagnols, indiquent dans leur communiqué commun les associations Pays de l'Ours-Adet et FERUS. 

«La cause de la mort est pour l’instant inconnue, la dépouille», découverte le 9 avril sur la commune de Les, «a été transférée à l’Université autonome de Barcelone où le service d’écopathologie de la faune sauvage doit pratiquer une autopsie», précisent les associations. 

En août, les autorités du  Val d'Aran -une division administrative de Catalogne, qui dispose d'un régime spécial- avaient demandé le «retrait immédiat» de cet ours de cinq ans, dénonçant son comportement de prédateur. Le plantigrade était accusé d'avoir tué cinq chevaux.

De leur côté les associations de défense de l'ours, s'affligent de la perte de cet animal, qui «portait un patrimoine génétique différent du reste de la population» des Pyrénées. 

Il «constituait un espoir pour l’avenir de l’espèce», estimée à une cinquantaine de plantigrades dans le massif, et notamment menacée selon elles par la consanguinité faute de lâchers suffisants de nouveaux spécimens. 

Dans ce cadre, et après la décision du gouvernement français de geler les réintroductions, Ferus s'était déjà ému fin mars que l'ourse slovène Sorita importée en 2018 ait été vue sortir de son hivernage sans petits. 

Le lâchage de Sorita et de son homologue Claverina avait relancé les vives tensions opposant dans les Pyrénées les défenseurs de la biodiversité aux éleveurs, qui dénoncent une hausse des prédations des plantigrades et réclament le retrait d'ours jugés "violents". 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités